La Haute cour militaire a requis ce mercredi 11 juin 2025 une peine de dix (10) ans de prison contre le général de brigade John Dibwe, ancien membre de l’unité de la garde républicaine et commandant second de la région militaire de Lubumbashi. Ce jugement fait suite à des accusations de désertion à l’étranger, plus précisément en Zambie, ainsi que de violation des consignes militaires.
Lors de l’audience, le magistrat du parquet militaire a déclaré : « Dit établi, en fait comme en droit, les infractions de désertion à l’étranger et de violation de consignes à charge du prévenu John Dibwe (…), de prononcer contre lui une peine unique, la plus forte, soit dix (10) ans de servitude pénale principale. »
Les faits reprochés au général Dibwe soulèvent des questions importantes sur la discipline au sein des forces armées congolaises et la sécurité nationale. La désertion, en particulier, est considérée comme une infraction grave qui compromet non seulement l’intégrité des unités militaires, mais également la stabilité du pays.
Le verdict final sera prononcé dans les jours à venir, et la communauté militaire ainsi que les observateurs de la société civile attendent avec impatience la décision de la cour. Ce cas met en lumière les défis auxquels fait face l’armée congolaise, notamment en matière de loyauté et de respect des consignes.
Les réactions à cette affaire sont déjà nombreuses, certains soutenant que des mesures strictes doivent être prises pour maintenir la discipline, tandis que d’autres appellent à une réflexion plus profonde sur les conditions qui poussent des militaires à déserter.
La situation reste tendue, et les implications de ce jugement pourraient avoir des répercussions sur la perception de l’armée par le public et sur la confiance envers les institutions militaires en République Démocratique du Congo.
HERVÉ KABWATILA