Lors d’une audience foraine au quartier Mombele, dans la commune de Limete, au centre de la capitale de la République démocratique du Congo, le tribunal militaire de Matete a identifié le mercredi 22 janvier 2025, plus de quarante présumés bandits urbains, connus sous le nom de Kuluna, en procédure de flagrance pour des actes de terrorisme. Cette opération s’inscrit dans un contexte de lutte accrue contre le banditisme et la violence urbaine à Kinshasa.
L’opération a été lancée dans le cadre de la lutte contre le grand banditisme urbain, qui a considérablement perturbé la sécurité des citoyens à Kinshasa.
Le ministre de la Justice, CONSTANT MUTAMBA, avait souligné l’importance de cette initiative pour restaurer la paix et la sécurité dans la capitale.
Les Kuluna sont accusés d’avoir commis des actes de terrorisme, ce qui a conduit à leur arrestation en flagrance. Ces jeunes, souvent armés de machettes et de couteaux, sont responsables de nombreux actes de violence et de vol dans la ville.
La population de Kinshasa exprime un mélange de soulagement et d’inquiétude face à cette opération. Beaucoup se sentent en sécurité avec l’arrestation de ces bandits, mais craignent également des représailles.
Les prévenus seront jugés par le tribunal militaire, qui a la compétence de traiter les affaires de terrorisme. Les autorités judiciaires ont promis que les droits des accusés seront respectés tout au long du processus.
Cette opération marque une étape significative dans la lutte contre le banditisme à Kinshasa, mais soulève également des questions sur la gestion des droits humains et le traitement des jeunes en conflit avec la loi. Les prochaines semaines seront cruciales pour observer l’évolution de cette situation et l’impact sur la sécurité urbaine.
HERVE KABWATILA