Dans une interview accordée au média Jeune Afrique ce mardi 02 septembre 2025, Jacquemin Shabani, ministre de l’Intérieur, de la Sécurité, de la Décentralisation et des Affaires Coutumières, a vivement réagi à la tribune récemment publiée par l’ancien président Joseph Kabila ou il a peint le tableau sombre du régime Tshisekedi en disant que : « Au cours des quatre dernières années, près de soixante hauts gradés de l’armée et de la police nationale ont été arrêtés et détenus sans jugement. Certains d’entre eux sont morts en prison des suites de tortures et du refus de leur permettre de bénéficier des soins médicaux essentiels au maintien de la vie ».
Selon le ministre, Joseph Kabila chercherait à « distraire l’opinion publique » avec ses prises de position actuelles. « Avec cette nouvelle prise, il ne fait plus partie de l’opposition républicaine comme lui choisit de trahir », a-t-il affirmé, dénonçant une rupture claire avec les principes de l’opposition démocratique.
« L’ancien président Joseph Kabila veut simplement distraire l’opinion publique car avec cette nouvelle prise, il ne fait plus partie de l’opposition républicaine comme lui choisit de trahir. Il est le chef de la rébellion c’est établi. Kabila est un chef de guerre qui défend ses hommes. » A dit Jacquemin SHABANI
Jacquemin Shabani a également qualifié Joseph Kabila de « chef de la rébellion », une accusation lourde de sens dans le contexte politique actuel. « C’est établi. Kabila est un chef de guerre qui défend ses hommes », a-t-il ajouté, soulignant ainsi la gravité de la situation selon le gouvernement.
Cette déclaration intervient dans un climat politique tendu, où les relations entre l’ancien président et les autorités en place restent conflictuelles. Le ministre Shabani semble ainsi vouloir marquer une ligne claire entre ce qu’il considère comme une opposition légitime et les actions de Joseph Kabila, qu’il assimile à une rébellion armée.
La tribune de Joseph Kabila, qui avait suscité de nombreuses réactions, est désormais au cœur d’un débat national intense, avec des accusations qui pourraient avoir des répercussions importantes sur la scène politique congolaise dans les prochains jours.
Contexte de la réaction du vice-premier ministre de l’intérieur Jacquemin Shabani
L’ancien président de la République démocratique du Congo, Joseph Kabila Kabange a dans une tribune publiée ce mardi 02 septembre 2025 sur le magazine « JeuneAfrique » est monté au créneau pour dénoncer ce qu’il qualifie la dictature et la privation aux soins médicaux essentiels au maintien de la vie de près de soixante hauts gradés de l’armée et de la police nationale ont été arrêtés et détenus sans jugement. Et Certains d’entre eux sont morts en prison des suites de tortures.
« Au cours des quatre dernières années, près de soixante hauts gradés de l’armée et de la police nationale ont été arrêtés et détenus sans jugement. Certains d’entre eux sont morts en prison des suites de tortures et du refus de leur permettre de bénéficier des soins médicaux essentiels au maintien de la vie. Plus récemment, le régime s’est même retourné contre ses propres Officiers et Généraux. Depuis juillet 2025, de nombreux officiers supérieurs, dont l’ancien Chef d’Etat-Major Général de l’Armée et le Chef de la Maison Militaire du Chef de l’Etat, ont en effet été arrêtés et accusés d’avoir comploté en vue d’assassiner ce dernier et de renverser le Gouvernement. » A dit Joseph Kabila Kabange dans sa tribune à « JeuneAfrique »
HERVE KABWATILA