Dans un communiqué du ministère de l’Éducation nationale et de la Nouvelle Citoyenneté parvenu à la rédaction de Foxtime.cd, ce mardi 8 septembre 2025, à l’occasion de la journée internationale de l’alphabétisation célébrée le 8 septembre de chaque année, il est indiqué que 36 000 jeunes filles du Kasaï Central, dans le centre de la République démocratique du Congo, ont bénéficié de formations en alphabétisation et en compétences professionnelles pour leur autonomisation et épanouissement.
En effet, cette journée est placée autour du thème international : « Promouvoir l’alphabétisation à l’ère numérique »
« En RDC, près de 30 % de la population adulte reste encore touchée par l’analphabétisme, avec un taux d’alphabétisation de 80,02 % en 2025, se classant au 21ᵉ rang parmi les pays africains. Au Kasaï Central, 36.000 jeunes filles ont bénéficié de formations en alphabétisation et en compétences professionnelles », a-t-on lu dans ce communiqué du ministère.
Selon l’ UNESCO, l’alphabétisation est essentielle pour rendre ces transformations inclusives, pertinentes et porteuses de sens. Au-delà de la lecture et de l’écriture sur papier, l’alphabétisation à l’ère numérique permet d’accéder à des contenus numériques, de les comprendre, les évaluer, les créer, les communiquer et d’y interagir de manière sûre et appropriée. Elle est également centrale pour développer la pensée critique, distinguer les informations fiables et naviguer dans des environnements informationnels complexes.
Il par ailleurs declaré que, la Journée internationale de l’alphabétisation célébre les progrès en matière d’alphabétisation aux niveaux mondial, régional, national et local. C’est une occasion pour réfléchir de manière critique à la signification de l’alphabétisation aujourd’hui, ainsi qu’aux façons dont les programmes, les politiques et l’enseignement de l’alphabétisation sont conçus, mis en œuvre et évalués à l’ère numérique.
Il sied de noter que, la numérisation selon la source , soulève également d’autres préoccupations, telles que le respect de la vie privée, la surveillance numérique, le renforcement des stéréotypes, l’éthique, le risque d’une consommation passive et les impacts environnementaux.
GRÂCE DIOMI