La Coordonnatrice du Service spécialisé du chef de l’État, Madame Chantal Yelu Mulop a présidé ce jeudi 31 juillet 2025 une séance de travail marquant la Journée internationale de lutte contre la traite des êtres humains. Cet événement a mis l’importance les efforts déployés par la République Démocratique du Congo (RDC) en matière de prévention et de réponse à ce crime transnational.
Cette année, la journée est placée sous le thème « La traite des êtres humains est un crime organisé – en finir avec l’exploitation ». La rencontre a permis d’évaluer les progrès réalisés par le pays depuis l’accession de Félix Tshisekedi à la Présidence.
Dans son discours, Mme Mulop a rappelé la création, en 2019, d’une agence présidentielle dédiée à la lutte contre la traite des êtres humains, ainsi que l’adoption d’une loi en 2022. Elle a également souligné l’instauration de mécanismes de référencement pour les victimes, des initiatives cruciales pour renforcer la protection des personnes vulnérables.
« La RDC a quitté la watch list des États-Unis », a-t-elle déclaré, mettant en avant la réduction sensible des cas de travail forcé des enfants dans les mines et des mariages précoces. Ces indicateurs clés témoignent d’une amélioration tangible sur le terrain et d’un engagement fort du gouvernement congolais dans la lutte contre ce fléau.
Partenaire engagé, l’ambassadrice des États-Unis en RDC, Lucy Tamlyn, a salué les efforts congolais, tout en insistant sur les défis persistants, notamment dans l’Est du pays, marqué par l’insécurité. « Avec notre soutien au processus de paix, nous espérons que l’État pourra rétablir son autorité dans cette région », a-t-elle déclaré, réaffirmant l’engagement américain à œuvrer pour la fin du conflit régional.
Cette séance de travail a également permis de rassembler divers acteurs de la société civile, des représentants gouvernementaux et des partenaires internationaux, tous unis dans la lutte contre la traite des êtres humains. Les discussions ont porté sur l’importance de la sensibilisation, de l’éducation et de la collaboration entre les différents acteurs pour éradiquer ce crime organisé.
La RDC continue de faire des progrès significatifs dans sa lutte contre la traite des êtres humains, mais le chemin reste long. Les efforts conjugués de l’État et de la société civile sont essentiels pour garantir un avenir sans exploitation pour les populations les plus vulnérables.
HERVE KABWATILA