VERONIQUE NGONGO FURAH, commissaire nationale des droits de l’homme (CNDH) et chargée des Personnes Vivant avec le Sida et autres groupes vulnérables, a souligné dans un message publié dimanche 01 décembre 2024 à l’occasion la 36ème édition de la Journée Mondiale de Lutte contre le Sida, que 120.000 personnes en République démocratique du Congo (RDC) refusent de suivre les traitements antirétroviraux.
Cette dernière précise que selon le Programme national de lutte contre le Sida (PNLS), en République démocratique du Congo (RDC) sur une estimation de 520.000 personnes infectées, 400.000 sont sous les traitements antirétroviraux, alors que 120.000 personnes ne suivent pas leur traitement.
« En RDC, selon le Programme national de lutte contre le Sida (PNLS), sur une estimation de 520.000 personnes infectées, 400.000 sont sous les traitements antirétroviraux, alors que 120.000 personnes infectées ne suivent pas leur traitement. Ce refus de suivre le traitement serait aussi dû à la désinformation et à la stigmatisation dont sont victimes les personnes atteintes de cette maladie » a indiqué VERONIQUE NGONGO FURAH, commissaire nationale de la CNDH, chargée des Personnes vivant avec le Sida et autres groupes vulnérables.
Et d’ajouter :
« 21.000 personnes ont été nouvellement infectées par VIH en 2023 en RDC dont 6300 sont d’enfants, entre 410.000 et 640.000 personnes vivent avec le VIH en RDC. En 2023, 11.000 personnes dont 4300 femmes, 3500 hommes et 3200 enfants ont perdu la vie à cause du Sida. Alors restons unis derrière l’objectif commun de sauver les vies et mettre fin au VIH » a indiqué la source.
La CNDH appelle à cette occasion à des actions concertées pour remédier à cette crise, elle insiste également sur l’importance de renforcer les campagnes de sensibilisation, d’informer les communautés sur le VIH, son traitement et les droits des personnes vivant avec cette maladie afin de combattre les idées fausses.
Cette structure de la défense des droits de l’homme note par ailleurs qu’il est nécessaire de lutter contre la stigmatisation, mais d’encourager l’inclusion sociale et promouvoir des politiques favorisant le respect des droits des personnes vivant avec le VIH.
HERVE KABWATILA