Après la mesure portant suspension de quelques partis politiques dont leurs leaders ont pris part au conclave de Nairobi ayant débouché sur la formation de la plateforme « Sauvons le Congo » dirigée par Joseph Kabila, le Vice-Premier ministre, ministre de l’intérieur Jacquemain Shabani, a saisi le Conseil d’État pour la dissolution définitive de ces 13 formations politiques.
Il s’agit notamment de :
- PPRD, de Joseph Kabila
2.LGD, de Matata Ponyo
3.Piste pour l’Emergence, de Seth Kikuni
4.FDA de Albert Mukulubundu - COFEDEC de Venant Tshipasa
6.PNEC de Michel Mwika
7.AAP, de Théophile MBEMBA
8.UDA, de Claudel André Lubaya
9.MPCR, de Jean Claude Vuemba
10.ATD, de José Makila
11.MLP, de Franck Diongo
12.UPC, de Thomas Lubanga
13.ADCP de Corneille Naanga
Une nouvelle rejetée par la plateforme Sauvons le Congo, qui qalifie la démarche du pouvoir en place comme étant la promotion de la violence d’État, en vue d’effacer toute trace d’une opposition à son régime, ramenant la RDC à l’ère du parti unique des infractions imprescriptibles de haute trahison par la Constitution.
Bien que non concernée par la mesure, Martin Fayulu, et Delly Sesanga dénoncent une « sanction abusive et anti-démocratique ».
et demandent au ministre de l’Intérieur de surseoir sa décision.
Par ailleurs, les acteurs de la société civile appellent à la mobilisation et la réorganisation des forces politiques et sociales pour faire face à ces mesures qui portent atteintes à la démocratie.
» La suspension de plusieurs partis de l’opposition est une atteinte grave à la démocratie et aux valeurs qui fondent un État de droit. Il est important que toutes forces politiques et sociales qui croient en la démocratie s’organisent pour résister par des moyens démocratiques. » Peut-on lire sur le compte X de Jean-Claude Katende, président de l’ASADHO
JAMES KABWE






























































