La coordination provinciale de la Commission nationale des droits de l’homme a déploré l’expulsion de 1 305 Congolais de l’Angola, dont 458 femmes et 200 enfants.
Selon un rapport consulté lundi, cette situation a été observée aux postes frontaliers de Kamako, Mayanda, Kandjaji et Tshisanda.
Depuis le début de la semaine du 20 octobre, le nombre d’expulsés a rapidement augmenté, avec des témoignages faisant état de conditions difficiles.
« Ce mouvement de masse est préoccupant. La plupart de ces Congolais ont passé plusieurs jours en détention en Angola avant d’être expulsés », a fait savoir Mamie Esther Tshiambi, coordinatrice provinciale de la Commission.
La même source précise que les expulsés proviennent principalement des provinces angolaises de Lunda Nord et Lunda Sud.
Sur le chemin du retour, beaucoup rencontrent des difficultés, ayant abandonné leurs biens et se retrouvant sans nourriture ni structures d’accueil sur la bande frontalière.
« L’expulsion des Congolais se poursuit. Ils proviennent pour la plupart des provinces angolaises de Lunda Nord et Lunda Sud. Ces Congolais affirment qu’ils sont butés à plusieurs difficultés sur le chemin de retour, ils ont tout abandonné et ils manquent de nourriture et des structures d’accueil sur la bande frontalière », a-t-elle ajouté.
Face à cette situation, elle a plaidé pour des recommandations fortes afin de respecter le droit humanitaire tout en rappelant l’urgence pour le gouvernement congolais de se pencher sur la situation de ces expulsés afin de faciliter leur réinsertion dans la communauté.
Mont Carmel NDEO































































