Soixante et un détenus ont quitté lundi 01 décembre 2025 la prison centrale de Makala, située dans la commune de Selembao au centre de Kinshasa, après avoir obtenu une libération conditionnelle. Cette opération a été supervisée par le ministre d’État en charge de la Justice, Guillaume Ngefa, qui a profité de l’occasion pour délivrer un message d’espoir et d’exhortation aux bénéficiaires.
Dans un discours prononcé lors de la cérémonie de sortie, le ministre Ngefa a insisté sur l’importance de la réinsertion sociale. « Vous rentrez dans la société, soyez exemplaires. Ne reprenez pas les bavures qui vous ont amené à la prison », a-t-il déclaré, s’adressant particulièrement aux jeunes détenus. Il a souligné que cette libération conditionnelle représentait une seconde chance, invitant les bénéficiaires à adopter un comportement citoyen responsable pour contribuer positivement à la société congolaise.
Les libérations constitutionnelles effectuées à la prison de Makala au centre de Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo répondent aux critères définis et validés par la commission mise en place, a indiqué le ministre d’État en charge de la Justice Guillaume Ngefa.
« Aujourd’hui, nous ne sommes pas venus pour visiter les conditions de la détention, nous sommes plutôt venus pour libérer conditionnellement parce que, j’avais signé l’arrêté après l’avis de la commission et du ministère public, qui ont donné un avis favorable, et c’est sur base de ce critère que je libère conditionnellement, c’est à dire que votre peine court toujours jusqu’à ce que vous allez la purger, mais vu votre comportement, vos attitudes l’État s’est rendu compte que vous vous améliorer pour intégrer la société, la communauté. Pour cela, il y a des critères, et vous êtes parmi ceux qui ont rempli les critères pour être libérés conditionnellement », a déclaré M. Ngefa.
La prison centrale de Makala, l’une des plus importantes du pays, abrite des centaines de détenus. Cette initiative s’inscrit dans le cadre des efforts du gouvernement de la République démocratique du Congo pour promouvoir la réhabilitation et réduire la surpopulation carcérale. Selon des sources officielles, les prisonniers libérés ont satisfait aux conditions légales requises, telles que la bonne conduite et la participation à des programmes de réinsertion.
La jeune femme d’une vingtaine d’années qui a quitté la cette maison carcérale du centre de Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo, après 18 mois de détention a exprimé sa gratitude envers les autorités judiciaires du pays.
« J’éprouve une grande joie. Je remercie le ministre de la Justice d’avoir facilité ma libération aujourd’hui. Que le Seigneur se souvienne de lui et le bénisse », a-t-elle déclaré.
Elle a affirmé avoir reçu plusieurs conseils de la part du ministre et promet de ne plus retomber dans ses anciennes pratiques.
« Le temps que j’ai passé en prison m’a beaucoup appris. Je m’engage à ne plus récidiver », a assuré Sarah Masini.
HERVÉ KABWATILA





























































