Une parade de la police nationale congolaise programmée ce vendredi 4 juillet 2025 dans la commune de Matete pour traquer des jeunes délinquants communément appelés Kuluna, dans le cadre de l’opération dénommée Ndobo (hameçon).
»Sauf changement de dernière minute, une parade de la police est programmée vendredi dans la commune de Matete, où le commissaire provincial de la police de Kinshasa va parler de la poursuite de l’opération contre les inciviques qui sèment l’insécurité dans la capitale », a déclaré José Kudia, commissaire supérieur adjoint chargé de communication au commissariat provincial de Kinshasa.
Le phénomène des kulunas à Kinshasa reste l’un des problèmes les plus fréquents auxquels la capitale congolaise est confrontée. La population kinoise circule dans la ville avec une oreille attentive pour éviter ces délinquants qui se nomment eux-mêmes « kolo mabele ». Ils marchent souvent en groupe, tant le jour que le soir, avec pour objectif d’agresser la population afin de ravir de l’argent et d’autres biens.
« Ces gens-là n’ont aucune pitié. Nous ne devons pas non plus en avoir pour les arrêter. Les braqueurs et les voleurs à main armée sont nos ennemis. On doit les arrêter coûte que coûte », a martelé le commissaire divisionnaire Israël Kantu, avant de rappeler à ses interlocuteurs l’acte commis par des bandits ayant coupé les bras d’un policier à Nd’jili, dans l’Est de la capitale.
Et d’ajouter :
« « N’ayez pas pitié de ces bandits, même s’ils sont de votre famille. Le monde est à l’envers aujourd’hui parce que ces personnes, qu’on ne peut pas soutenir, sont soutenues. Ceux-là font du mal, ils sont sans cœur, sans pudeur. Ils violent les femmes et les enfants, volent dans des maisons et tuent. »
Il convient de signaler que, lors de la parade de mercredi dernier au stade des Martyrs, le commandant de la police de Kinshasa a exhorté les policiers à poursuivre la recherche des bandits urbains afin de les traduire devant la justice. Car le travail des forces de l’ordre est de protéger la population et ses biens.
GRACE DIOMI