Le gouvernement central a officiellement lancé des travaux d’envergure pour la protection des infrastructures électriques de la ville de Kinshasa. Cette opération vise à entreprendre des travaux antiérosifs et à construire des collecteurs sur le tronçon Kingatoko-Kimwenza, incluant les axes Inga-Kinshasa, Zongo-Badiadingi et Zongo-Gombe.
L’annonce a été faite à l’issue d’une réunion tripartite regroupant le ministre des Infrastructures, John Banza, ainsi que les représentants des ministères du Budget et des Ressources Hydrauliques et Électricité. Ces discussions ont mis en exergue l’importance d’agir rapidement face aux défis environnementaux qui menacent la stabilité des lignes électriques.
Pour assurer l’efficacité de ces travaux, plusieurs mesures ont été préconisées. Parmi celles-ci, l’installation de géomembranes afin de stabiliser les zones à risque, l’élaboration d’un mapping des foyers à délocaliser, et la sensibilisation des populations riveraines sur les conséquences néfastes des constructions dans les zones non aedificandi.
Les ministres sectoriels effectueront une visite sur le site le 2 octobre prochain pour évaluer l’avancement des travaux, qui sont réalisés en mode d’urgence depuis le 29 septembre.
Au-delà des érosions, les lignes électriques de la SNEL qui desservent la capitale sont également menacées par l’exploitation artisanale de pierres (moellons) et de caillasses.
Dans son communiqué du 16 septembre, la Société nationale d’électricité alertait sur le risque d’effondrement des assises du pylône 156 de la ligne haute tension 220 kilovolts Zongo-Kinsuka située dans la commune de Ngaliema, dans l’ouest de Kinshasa.
Depuis lors, aucune mesure n’a été prise par les autorités tandis que l’exploitation artisanale se poursuit dans cette carrière.
Mont Carmel NDEO