Lors de la cérémonie de relance des activités du centre hospitalier universitaire du Cinquantenaire (ex-hôpital du Cinquantenaire), le ministre de la Santé publique, hygiène et prévoyance sociale, Roger Samuel Kamba, a fait une annonce majeure visant à améliorer l’accès aux soins pour les femmes enceintes et les nouveau-nés dans la capitale congolaise.
Dans son allocution, le ministre a souligné l’importance de cette initiative pour la population locale. « Aujourd’hui particulièrement, je voudrais annoncer que les soins de maternité et les soins du nouveau-né seront désormais gratuits ici dans cet hôpital. Je voudrais appeler notre population à s’approprier cet hôpital. Je voudrais appeler les mamans qui habitent les environs de cet hôpital, qui sont enceintes et qui ont besoin d’accoucher à venir ici, parce que leurs soins seront gratuits », a-t-il déclaré, encourageant ainsi une meilleure utilisation des infrastructures médicales disponibles.
Cette mesure s’inscrit dans un contexte de relance des services hospitaliers après une période d’inactivité ou de sous-utilisation. Le centre hospitalier universitaire du Cinquantenaire, situé à Kinshasa, est désormais présenté comme un pôle d’excellence pour les soins maternels et néonatals, avec un accent sur la gratuité pour réduire les barrières financières qui empêchent souvent les familles d’accéder à des soins de qualité.
Les autorités sanitaires espèrent que cette annonce contribuera à réduire la mortalité maternelle et infantile, un défi majeur en République démocratique du Congo. Le ministre a insisté sur l’appropriation de l’hôpital par la communauté, soulignant que cette gratuité vise à renforcer la confiance des habitants envers les établissements publics.
Cette initiative pourrait avoir un impact significatif sur la santé publique, en encourageant les femmes enceintes des quartiers environnants à privilégier cet hôpital pour leurs accouchements. Les détails sur la mise en œuvre de cette gratuité, tels que les critères d’éligibilité et les ressources allouées, restent à préciser par le ministère.
HERVÉ KABWATILA






























































