Quelques heures seulement après le rejet du projet d’édit budgétaire 2026 par l’Assemblée provinciale du Kongo Central, le gouverneur Grâce Nkuanga Masuangi Bilolo a décidé de convoquer une réunion extraordinaire du Conseil des ministres provinciaux. Cette assemblée est programmée pour le lundi 15 décembre 2025, à Matadi, chef-lieu de cette province située dans le sud-ouest de la République démocratique du Congo (RDC). L’information provient d’une invitation officielle adressée aux membres du gouvernement provincial, dont une copie a été consultée par la rédaction de Foxtime.cd ce dimanche 14 décembre 2025.
Le rejet du projet d’édit budgétaire par l’Assemblée provinciale soulève des questions sur les priorités financières de la province pour l’année à venir.
« Son Excellence Monsieur le Gouverneur de Province vous invite à prendre part à la réunion extraordinaire du Conseil des ministres qu’il présidera, le lundi 15 décembre 2025 à 10 heures, dans la salle des réunions du bâtiment du Gouvernement », a-t-on lu dans cette invitation signée par le secrétaire du gouvernement provincial, Jules Masuangi, dans lequel figurent à l’ordre du jour notamment la communication du Gouverneur, l’adoption du procès-verbal de la réunion du 17 novembre 2025, ainsi que l’examen du projet d’arrêté provincial portant sur le budget 2026 du Kongo Central.
Selon des sources proches de l’Assemblée provinciale, le projet d’édit avait été présenté comme un outil essentiel pour financer des projets de développement, notamment dans les secteurs de l’éducation, de la santé et des infrastructures routières. Le rejet pourrait refléter des divergences politiques au sein de l’Assemblée, composée de représentants élus issus de différents partis.
La réunion extraordinaire du Conseil des ministres provinciaux, qui se tiendra à Matadi, devrait permettre d’évaluer les implications du rejet et de proposer des solutions alternatives. Le gouverneur Bilolo, connu pour son approche proactive en matière de gouvernance locale, pourrait annoncer des mesures d’urgence pour éviter une paralysie budgétaire.
HERVÉ KABWATILA































































