Le ministre des Infrastructures et travaux publics, John Banza Lunda, a inauguré les travaux de construction et de modernisation de l’aéroport Étienne Tshisekedi wa Mulumba, anciennement connu sous le nom d’aéroport de Mavivi, dans la ville de Beni, chef-lieu provisoire de la province du Nord-Kivu, en République démocratique du Congo (RDC). Cette initiative gouvernementale vise à renforcer les infrastructures aéroportuaires dans une région stratégique de l’Est du pays, selon les observations de la rédaction de Foxtime.cd.
Le ministre John Banza Lunda, accompagné d’autorités locales et de représentants de la communauté, a présidé la cérémonie de lancement officiel. Cet événement marque une étape significative dans l’accompagnement du gouvernement central aux efforts déployés par la population locale pour améliorer les infrastructures de transport dans cette zone instable de l’Est congolais, souvent affectée par des conflits armés.
L’aéroport Étienne Tshisekedi wa Mulumba, situé à Mavivi, bénéficiera d’une modernisation complète. Les travaux incluront la construction d’une nouvelle piste d’atterrissage de 3 000 mètres de longueur, offrant une visibilité d’approche de 900 mètres. De plus, des dégagements de 150 mètres seront aménagés de part et d’autre de la piste pour garantir la sécurité des opérations aériennes. La piste actuelle, longue de 1 650 mètres, sera détruite et remplacée dans le cadre de ce projet ambitieux.
Dans son allocution, le ministre Banza Lunda a souligné l’importance de ces infrastructures pour le développement économique et social de la région. « Cet aéroport est une preuve tangible de l’engagement du gouvernement à soutenir les communautés locales et à ouvrir le Nord-Kivu au monde », a-t-il déclaré, sans fournir de détails sur le calendrier précis ou le coût total des travaux.
Cette initiative s’inscrit dans le cadre plus large des efforts du gouvernement congolais pour réhabiliter les infrastructures critiques, notamment dans les provinces orientales. Cependant, des questions subsistent quant aux défis sécuritaires qui pourraient retarder les opérations, compte tenu de la présence de groupes armés dans la région.
HERVÉ KABWATILA































































