Dans le cadre de sa mission économique à Luanda, le Vice-Premier ministre et ministre de l’Économie nationale, Daniel Mukoko Samba, a intensifié ses rencontres ce mercredi 30 juillet 2025 à l’hôtel Intercontinental. Cette initiative vise à renforcer les partenariats stratégiques et à promouvoir le développement économique de l’Angola.
Au cours de cette deuxième journée de discussions, M. Samba a d’abord rencontré les responsables du groupe Sun Africa, une entreprise américaine reconnue comme le plus grand développeur d’électricité en Afrique, spécialisée dans le secteur de l’énergie photovoltaïque. Cette rencontre a permis d’explorer des opportunités de collaboration pour le développement des énergies renouvelables en Angola, un secteur crucial pour la diversification économique du pays.
En seconde partie de la journée, le Vice-Premier ministre a échangé avec les dirigeants de Carmon Global, une société angolaise qui, avec près de 18 ans d’expérience, a su se distinguer par ses réalisations impressionnantes dans le secteur de la construction. Cette discussion a porté sur les projets en cours et les perspectives d’avenir pour le développement des infrastructures en Angola.
S’adressant aux dirigeants de ces deux entreprises, le ministre de l’Economie de la RDC a indiqué qu’au-delà de l’initiative visant à mettre en relation les entrepreneurs congolais et les investisseurs étrangers intéressés par la RDC, l’objectif est aussi de tirer des leçons de ce que l’Angola a accompli en matière de reconstruction post-conflit. « Nous avons un parcours commun avec l’Angola. Ce pays voisin a connu près de 30 ans de guerre civile et cela fait 30 que notre pays, la RDC est en proie à l’instabilité dans sa partie Est. Mais, nous sommes confiants que la nouvelle dynamique qui se dessine nous permettra de sortir de cycle malheureux », a souligné Daniel Mukoko Samba.
C’est l’une des raisons, a-t-il affirmé, pour laquelle nous sommes venus en Angola afin de tirer des leçons susceptibles d’enrichir notre propre expérience de reconstruction post-conflit.
HERVÉ KABWATILA
