Dans un message écrit sur son compte Twitter, ce mercredi 17 décembre 2025, l’opposant congolais Martin Fayulu est monté au créneau pour, dénoncer l’arrestation arbitraire du secrétaire permanent du PPRD, Emmanuel Ramazani Shadary mardi 16 décembre par les hommes non identifiés dans sa résidence à Kinshasa.
Le candidat malheureux à la présidence de la République a déploré ce qu’il qualifie de «désordre orchestré» et dictature imposé par le régime Tshisekedi qui veut faire taire les opposants politiques en République démocratique du Congo.
« Je condamne avec la plus grande fermeté le traitement inhumain et humiliant infligé à l’honorable Emmanuel Shadari Ramazani. Les articles 16, 17 et 18 de notre Constitution ont été gravement violés. Nul n’est au-dessus de la loi. La RDC mérite l’État de droit, pas l’arbitraire. » A déclaré Martin Fayulu qui a écrit sur son compte Twitter ce mercredi 17 décembre 2025.
Le Front Commun pour le Congo (FCC), coalition politique dirigée par ancien président Joseph Kabila, avait également exprimé le même jour dans la soirée sa stupéfaction suite à l’enlèvement présumé d’un de ses membres éminents, Emmanuel Ramazani Shadary. Selon une déclaration officielle du coordinateur du FCC, Reymond Tshibanda, l’incident s’est produit aux petites heures du matin, impliquant des hommes armés dépourvus de tout mandat ou document officiel.
Emmanuel Ramazani Shadary, figure politique de premier plan en République démocratique du Congo (RDC), est connu pour son rôle historique au sein du Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD), parti fondateur du FCC. Ancien vice-Premier ministre sous le gouvernement de Joseph Kabila, il a également occupé le poste de secrétaire permanent du PPRD et siège au Bureau politique du FCC. Sa disparition soudaine soulève des questions sur la sécurité des personnalités politiques dans un contexte de tensions pré-électorales, alors que le pays se prépare aux élections générales de décembre 2023.
Le FCC, qui fait partie de l’opposition au président Félix Tshisekedi, n’a pas encore identifié les auteurs de cet enlèvement. Des sources proches du parti évoquent des « éléments non identifiés » agissant de manière coordonnée, mais aucune confirmation officielle n’a été obtenue auprès des autorités congolaises. La police nationale et les services de sécurité n’ont pas encore réagi publiquement à ces allégations. » Peut-on lire dans ce document signé par Raymond Tshibanda coordinateur du FCC.
HERVÉ KABWATILA






























































