L’attaque meurtrière perpétrée par les rebelles de l’AFC-M23 dans le territoire de Rutshuru, au Nord-Kivu indigne la communauté internationale.
Selon un rapport du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’Homme (HCDH), au moins 319 civils principalement des agriculteurs dont 48 femmes et 19 enfants ont été tués par les rebelles du M23 et l’armée rwandaise entre le 12 et le 21 juillet, dans quatre villages du territoire de Rutshuru, au Nord-Kivu.
La France a condamné ce massacre « inacceptable » des civils.
« La France appelle au respect des engagements pris par la RDC et l’AFC-M23 dans la déclaration des principes, signée le 19 juillet à Doha, notamment celui mettant en place un cessez-le-feu. Les violences contre les civils, le personnel de santé et humanitaire et les journalistes doivent immédiatement cesser », indique un communiqué de l’ambassade de France en RDC.
Face à ce massacre, Paris a appelé les parties prenantes au conflit en cours, au respect du droit international humanitaire tout en réaffirmant son soutien aux enquêteurs du HCDH, dont l’action est entravée par la rébellion dans les zones occupées.
Abstraction faite de ce massacre, le gouvernement congolais a dénoncé plus de 125 cas de viols, des centaines de recrutements forcés, y compris d’enfants, plus de 300 actes de torture y compris sur des élèves, des pillages systématiques, des incendies de maisons, des arrestations arbitraires ainsi que des transplantations de populations non identifiées dans les territoires sous contrôle du M23.
Mont Carmel NDEO