C’est une réponse du Berger à la bergère, après la sortie dimanche 25 juin du Président de la République, dénonçant ce qu’il qualifie de dérive au sein de l’église catholique en s’opposant farouchement contre les pratiques instaurées par certains clergés. A son tour, Mgr Nshole sort de sa silence et ne cautionne pas les propos de Félix Tshisekedi.
A en croire, d’un ton ferme, il laisse entendre que le CENCO ne roule pas pour les individus, encore moins pour le pouvoir, mais se place du côté du peuple en dénonçant le mal.
«La Cenco ne roule pas pour les individus. La Cenco ne roule pas pour le pouvoir. La Cenco a toujours défendu des valeurs. La Cenco est convaincue, comme les évêques l’ont dit encore cette fois-ci, que la stabilité de notre pays et le bien-être de la population passent notamment par des élections crédibles, transparentes et apaisées. C’est le bien de la population, c’est la stabilité de la population qui est la préoccupation des évêques, qui fait que les évêques rappellent les valeurs que tout le monde doit suivre pour arriver à cela. On constate que quand on est dans l’Opposition, on est chantre de la démocratie. Mais quand on passe de l’autre côté, on commence à faire les choses que l’on a critiquées hier. La Cenco, elle, reste constante» répond Mgr Donatien Shole à Félix Tshisekedi
Pour la Cenco, l’inexistence d’un cadre de concertation, l’absence d’une contre-expertise crédible par un organisme international spécialisé pour auditer le fichier électoral et le refus par la CENI de répondre favorablement à ces deux pertinentes demandes prouvent à suffisance que le processus électoral est mal engagé
Contexte
Le Président Félix Tshisekedi a dans son discours lors d’une messe d’action de grâce marquant le jubilé d’argent de Mgr Bernard-Emmanuel Kasanda, évêque du diocèse de Mbuji-Mayi, dénoncé ce qu’il a qualifié de « dérive» au sein de l’église catholique en RDC.
Il s’est littéralement opposé farouchement contre les pratiques instaurées par certains clergés pour, dit-il, diviser les Congolais à l’approche d’élections.
James Kabwe