Maxime Prévot, ministre belge des Affaires étrangères, lors d’une interview accordée au magasin « JeuneAfrique » mardi 16 septembre 2025 a réaffirmé l’importance d’un dialogue national consolidé pour résoudre la crise en République démocratique du Congo (RDC). Suite a cette déclaration, il a souligné qu’« il n’y aura pas une solution unique, mais la consolidation d’un projet de dialogue national m’apparaît indispensable. Je l’ai dit à plusieurs reprises au président Félix Tshisekedi ».
Le ministre belge a également exprimé sa déception face à l’évolution de la situation sur le terrain, malgré les accords signés il y a quelques semaines. « Après les signatures des accords, nous étions tous bercés par l’espoir que la situation allait conduire à un cessez-le-feu et à une solution d’apaisement. Il n’en est rien et, plus que jamais, la situation sur le terrain est bien plus dramatique encore qu’au moment de la signature de ces engagements », a-t-il déclaré.
« Il n’y aura pas une solution unique, mais la consolidation d’un projet de dialogue national m’apparaît indispensable. Je l’ai dit à plusieurs reprises au président Félix Tshisekedi », Maxime Prévot, ministre belge des Affaires étrangères
Et d’ajouter :
« Après les signatures des accords il y a quelques semaines, nous étions tous bercés par l’espoir que la situation allait conduire à un cessez-le-feu et à une solution d’apaisement. Il n’en est rien et, plus que jamais, la situation sur le terrain est bien plus dramatique encore qu’au moment de la signature de ces engagements », Maxime Prévot, ministre belge des Affaires étrangères
Ces propos interviennent dans un contexte de tensions persistantes en RDC, où les efforts diplomatiques peinent à instaurer une paix durable. Maxime Prévot appelle ainsi à une mobilisation accrue des acteurs nationaux et internationaux pour soutenir un processus de dialogue inclusif, seul moyen selon lui de parvenir à une stabilité pérenne.
Le gouvernement belge réaffirme son engagement aux côtés de la RDC pour favoriser la paix et la sécurité dans la région, tout en insistant sur la nécessité d’un dialogue sincère et constructif entre toutes les parties concernées.
HERVÉ KABWATILA