L’opposant Martin Fayulu, président du parti politique Engagement pour la Citoyenneté et le Développement (ECiDé) projette une série de manifestations en 2026 pour une mobilisation politique nationale et internationale pour pousser le gouvernement à organiser le dialogue national inclusif.
A l’issue d’une semaine d’activités organisées par le Conseil National de son parti, le candidat aux présidentielles de 2018 et 2023 a dénoncé le « refus et le manque de volonté politique » du président Félix Tshisekedi de convoquer un dialogue national inclusif.
Selon lui, cette inaction contribue à l’affaiblissement de l’autorité de l’État et aggrave la situation déjà précaire du pays.
« Il faut noter que l’année prochaine, l’année que nous allons commencer dans deux jours, nous devons entreprendre tous nos efforts pour exiger la convocation du dialogue national inclusif. Le mois de février, le mois de janvier, nous devons nous mouvoir partout », a déclaré Martin Fayulu.
Pour ce leader de l’opposition, le président Tshisekedi est personnellement responsable de l’absence de progrès dans le dialogue. Il a averti que cette situation pourrait mener à un effondrement de l’État.
« Nous avons tous une responsabilité énorme pour sortir notre pays de la situation dans laquelle ses ennemis l’ont plongé », a-t-il ajouté.
De son avis, ledit dialogue aura pour objectif d’« identifier sans complaisance les causes profondes de la crise », mais aussi de restaurer la cohésion nationale et de définir des solutions durables pour préserver l’intégrité territoriale de la RDC.
Pour parvenir à cette fin, il a exhorté les acteurs politiques et la société civile à se mobiliser.
Le dialogue inclusif national fait également partie de recommandations du tandem CENCO-ECC dans son initiative dénommée « Pacte Social pour la paix et le bien-vivre ensemble en République démocratique du Congo et dans la sous-région des Grands Lacs.
Mont Carmel NDEO































































