Débuté le 15 mars 2023, la session ordinaire de mars se clôture ce 15 juin à l’Assemblée nationale ainsi qu’au Sénat.
Un total de 90 matières avaient été retenues pour examen dans le calendrier des travaux adopté par les députés. A la clôture de cette session, seuls 20 textes de loi ont été examinés, soit 22% des matières programmées.
Au cours de ces trois derniers mois, l’Assemblée nationale a tenu 32 séances plénières : 4 en mars, 11 en avril, 9 en mai, 8 en juin.
Le calendrier de la session de mars adopté à l’Assemblée nationale avait prévu neuf matières non-législatives, trois textes de loi transmis au Sénat pour examen, 57 arriérées législatifs et 20 nouvelles matières.
Une vingtaine des matières ont été examinés sur les 90 programmées. Il y a notamment l’examen et adoption de 8 projets de loi de ratification en exécution de la loi d’habilitation du Gouvernement.
Au chapitre du contrôle parlementaire, la revisitation du contrat chinois annoncée avec pompe par le président de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso, lors de l’ouverture de cette session, n’a pas été faite de manière attendue.
Seule l’interpellation d’un mandataire public, le directeur général de la Société nationale d’électricité (SNEL), a été débattue jusqu’à la déchéance de Fabrice Lusinde, qui n’avait passé que trois mois de gestion à la tête de la SNEL
Il sied de noter que, la fameuse loi Tshiani et Pululu dite « de père et de mère », ayant défrayé la chronique, n’a pas été soumise à l’examen.
James Kabwe