Lors d’une visite à l’hôpital de Référence Mère et Enfant de NGABA pour réconforter la femme violentée dans la commune de KIMBASEKE par des éléments de la police, LEONNIE KANDOLO OMOYI , ministre du Genre, de la Famille et de l’Enfant, a exigé que ces policiers soient traduits en justice et, en même temps, a promis de poursuivre ce dossier pour qu’ils soient sévèrement punis à titre d’exemple.
Après un échange de près d’une heure avec la victime, au nom de Régine MUSUAMBA, la ministre du Genre a jugé inacceptable cet acte posé par un groupe de policiers qui sont en train de ternir l’image de la police nationale congolaise.
Elle a également fait remarquer que le Président de la République, Félix Tshisekedi, « champion de la masculinité positive », mène un combat pour la libération des femmes et leur bien-être.
«Donc, nous devons nous élever contre toutes les violences faites aux femmes. Nous nous rendons compte que les violences n’ont pas seulement lieu dans les zones de guerre ; elles ont aussi lieu à Kinshasa. Nous avons entendu le message du Général de la Police, qui nous a dit qu’il fallait dénoncer tout ce que la police fait contre les citoyens. Il n’est pas normal qu’un groupe de policiers ternisse le nom de la Police et du bon travail qu’elle fait », a-t-elle laissé entendre.
Rappelons que les réseaux sociaux montrent une femme, sans défense, violentée par les éléments de force de l’ordre pendant la nuit dans la commune de KIMBASEKE.
Notons que ces policiers impliqués dans la maltraitance de cette victime sont aux arrêts.
GRACE DIOMI