Le président de la République Félix Tshisekedi prononce ce lundi 08 décembre 2025, son discours annuel sur l’Etat de la Nation devant le parlement réuni en congrès afin de présenter les progrès et les perspectives de sa gouvernance, conformément aux dispositions légales de la constitution de la République.
Cet exercice, prévu par la loi fondamentale, sert de reddition de comptes, et intervient dans un contexte politique particulièrement marqué par la signature d’un accord de paix conclu entre la République démocratique du Congo et le Rwanda sous la médiation du président américain, ainsi que les différents conflits internes.
Le discours de ce lundi est attendu comme une prise de parole clé, au cours de laquelle Félix Tshisekedi devrait dresser le bilan de la situation nationale, présenter les priorités du gouvernement et esquisser les perspectives politiques, sécuritaires et économiques pour l’année à venir.
Les prouesses de Washington sur le retour intégral de la paix dans la partie orientale de la RDC, et l’intégration économique régionale, les pourparlers de Doha pour la libération totale des zones occupées par les rebelles de l’AFC/M23, l’appel imminent d’un dialogue intercongolais, la stabilité monétaire avec l’appréciation du Franc Congolais, des points culminants au centre du discours attendu ce Lundi.
Lors de ses récentes interventions, tant à Kinshasa qu’à l’étranger, Tshisekedi a réaffirmé son attachement à un dialogue national, tout en rejetant toute forme d’influences extérieures et la participation de ceux qui appuient la rébellion notamment l’ancien chef de l’Etat Joseph Kabila.
Plusieurs confessions religieuses y compris l’opposition parlent désormais d’une même voix quant aux pistes de sortie de crise dans l’Est du pays, marqué par l’agression rwandaise via la rébellion de l’AFC/M23. C’est dans ce cadre qu’une feuille de route commune pour le dialogue national avait été rendue publique en aout dernier. Elle est portée conjointement par la Conférence Épiscopale Nationale du Congo (CENCO), l’Église du Christ au Congo (ECC), la Plateforme des Confessions Religieuses du Congo, ainsi que la Coalition Interconfessionnelle pour la Nation (CIN).
Au-delà de Washington, l’attente majeure de ce discours est l’annonce du dialogue qui se présentera comme une véritable réponse face aux multiples tensions à l’interne.
JAMES KABWE






























































