Le gouvernement de la République Démocratique du Congo affine de nouvelles stratégies audacieuses pour renforcer la sécurité des infrastructures aéroportuaires et la gestion des frontières.
En effet, le Vice-premier ministre, ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières, Jacquemain Shabani Lukoo Bihango et son collègue des Transports, Jean-Pierre Bemba, ont signé un partenariat avec la société américaine Securiport LLC, spécialisée dans les solutions de sécurité.
Dans les documents contractuels confidentiels non encore authentifiés par les sources officielles, le ministre de l’Intérieur explique que la RDC est confrontée à des défis majeurs en matière de sécurité, notamment la contrefaçon, l’identification des voyageurs, et la fraude documentaire. Selon lui, ces problématiques sont des vecteurs d’infiltration par des individus radicalisés aux intentions criminelles.
En réponse, Shabani indique que le gouvernement congolais a engagé une politique de réformes visant à moderniser ses infrastructures et à sécuriser ses aéroports et frontières.
« Pour répondre à cette situation, le gouvernement congolais, par l’intermédiaire du ministère de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires coutumières a engagé une politique des réformes pour renforcer les mesures de sécurité face à la recrudescence des menaces transnationales liées à la falsification, la contrefaçon, l’identification des voyageurs entrant et sortant du pays, et de lutte contre la fraude documentaire identifiées comme des vecteurs d’infiltration par des individus radicalisés à des fins criminelles », peut-on lire dans ce document.
Dans ce cadre, le contrat signé entre l’État congolais et Securiport LLC est structuré comme un Partenariat Public-Privé (PPP) de type Build-Train-Maintain-Transfer (BTMT). Concrètement, cela signifie que Securiport sera responsable du financement, de la conception, de la mise en œuvre et de la maintenance d’un système de sécurité avancé.
À l’issue de ce partenariat, la propriété des infrastructures sera transférée à l’État congolais.
L’objectif principal de ce projet est de créer un système intelligent de sécurité qui gérera le contrôle d’accès, le traitement des demandes d’immigration, et la gestion des passagers dans les aéroports. Ce système vise à améliorer l’expérience des voyageurs tout en renforçant les mesures de sécurité. Ce projet a également attend également financer, construire et assurer la maintenance des Services de Sécurité de l’Aviation Civile, ainsi que la gestion et le contrôle des passagers, aux points sélectionnés et l’emplacement des Services CAISS.
En plus de la mise en place de technologies de pointe, Securiport s’engage à former les agents de la Direction Générale des Migrations (DGM), garantissant ainsi un transfert de compétences pour la pérennité du projet.
Le modèle économique du partenariat repose sur une redevance de sécurité de 30 dollars américains par passager, prélevée à l’arrivée et au départ des aéroports internationaux sur tous les vols commerciaux.
Les revenus seront partagés, avec 15 % revenant à l’État congolais et 85 % à Securiport, permettant ainsi de financer les opérations tout en générant des ressources pour le gouvernement.
Pour l’instant, aucune source n’a confirmé ni infirmé cette information qui est actuellement au cœur d’une vive polémique. Plusieurs voix se lèvent pour dénoncer une taxe de trop alors que la RDC est parmi les rares pays qui perçoivent la taxe « Go-pass » jusqu’à 50 dollars américains.
Mont Carmel NDEO
			
                                

















































                                
                                
                                
							











