Le ministre d’État en charge de la Justice, Guillaume Ngefa, a rencontré mardi 23 décembre 2025 à Kinshasa les responsables du consortium belge IIDG-TGCC, spécialisé dans le financement et la construction de grands édifices, dont des maisons carcérales. Cette entrevue s’inscrit dans le cadre d’un partenariat stratégique visant à bâtir des prisons modernes répondant aux normes internationales et orientées vers la réinsertion des détenus, en ligne avec la vision du président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi.
Selon une source du ministère de la Justice, contactée par la rédaction de Foxtime.cd, la rencontre a permis d’explorer les modalités d’un accord pour la construction d’infrastructures pénitentiaires humanisées. « Une rencontre sur ce sujet a eu lieu mardi à Kinshasa entre le ministre d’État, Guillaume Ngefa, et les responsables du consortium belge IIDG-TGCC, spécialisé dans le financement de la construction de grands édifices, notamment des maisons carcérales », a indiqué la source, soulignant l’engagement du ministre dans une réforme profonde du système carcéral congolais.
Le ministre Ngefa, nommé à ce poste en 2023, a lancé une initiative pour humaniser les conditions de détention en RDC, où les prisons souffrent souvent de surpopulation, d’insalubrité et d’un manque d’équipements. Cette réforme, inspirée par les engagements du président Tshisekedi pour une justice équitable et une société plus inclusive, vise à transformer les établissements pénitentiaires en centres de réinsertion, avec des programmes de formation professionnelle, d’éducation et de suivi psychologique pour les détenus.
Le consortium IIDG-TGCC, connu pour ses projets d’infrastructures en Afrique, apporterait son expertise technique et financière. Aucun détail sur les termes financiers ou le calendrier n’a été divulgué à ce stade, mais des sources proches du dossier évoquent une première phase pilote dans la capitale congolaise.
Cette collaboration bilatérale pourrait marquer un tournant dans la gestion pénitentiaire en RDC, pays où les prisons abritent plus de 100 000 détenus, dont une majorité en attente de jugement. Des experts en droits humains saluent cette approche, qui s’aligne sur les standards de l’ONU pour les droits des prisonniers.
HERVÉ KABWATILA































































