A l’issue d’une réunion tenue le mardi 08 aout 2023 à Kinshasa, le ministre de la communication et des Médias, Patrick Muyaya Katembwe a invité les professionnels de medias à lutter contre la propagation de discours de haine pendant la période électorale en République Démocratique du Congo (RDC).
A l’en croire, la charte signée par les plateformes des medias ainsi que les institutions d’appuis à la démocratie, permettra aux professionnels des medias de lutter activement dans leurs contenus médiatiques contre tout discours de haine.
Au sortir de cette réunion, l’un des responsables Oboul Okwess a fait savoir que leur objectif était plus d’échangé avec le ministre de tutelle Patrick Muyaya Katembwe en cette période très cruciale de l’organisation des élections afin d’orienter certains medias qui diffusent les éléments incitatif à la haine tribale dont l’objectif est de diviser le peuple congolais
« Nous sommes convaincus que si les discours de haine se propagent à travers diverses plateformes numériques et les médias en ligne, ils toucheront un large public. Étant donné qu’ils ne passent plus principalement par les médias traditionnels mais plutôt par les réseaux sociaux le plus consultés, il est impératif que les journalistes et les professionnels des médias adoptent pleinement cette charte. Ainsi, ils ne pourront ni reproduire, ni diffuser, ni donner la parole aux propagateurs de haine qui s’infiltreront dans tous les milieux politiques et socio-économiques. » Déclare Oboul Okwess
Et d’ajouter :
« Nous pensons que si les journalistes, les professionnels de médias prennent à bras le corps cette charte, ils ne pourront ni dupliquer, ni diffuser, ni accorder la parole aux marchands de haine qui se recrutent dans tous les milieux politiques, socioéconomiques », a indiqué Oboul Okwess, l’un des membres du Comité scientifique de la campagne de lutte contre le discours de haine.
Signalons que, cette réunion a connu la participation de Tito Ndombi ancien président du CSAC, Oboul Okwess, Bobo Kitumu, Magalie Kabale Ligodi et Israël Mutala.
Hervé Kabwatila