L’auditeur général des Forces armées de la République démocratique du Congo a requis, ce vendredi, une peine de mort à l’encontre de l’ancien président Joseph Kabila.
Cette demande survient dans le cadre d’une affaire mettant en cause l’ancien Chef de l’Etat pour de crimes de guerre, d’apologie ou de propagande d’actes terroristes, ainsi que de crimes contre la paix et la sécurité de l’humanité.
Joseph Kabila est accusé d’avoir orchestré des actes de violence en collusion avec la rébellion de l’AFC-M23, soutenue par le Rwanda, dans le cadre du conflit armé qui ravage l’est du pays.
L’auditeur a souligné l’absence de circonstances atténuantes dans ce dossier, invoquant des crimes particulièrement graves tels que le viol, la déportation, la torture et les attaques contre des biens protégés.
Dans son réquisitoire devant la haute Cour militaire, l’auditeur a précisé que chaque crime de guerre pourrait être sanctionné par la peine de mort. Il a également requis des peines maximales pour trahison, complot et organisation d’un mouvement insurrectionnel, conformément aux articles du Code pénal militaire et du Statut de Rome de la Cour pénale internationale.
En plus de la peine de mort, l’auditeur a demandé que Kabila soit condamné au paiement des frais de justice, sous peine de subir une contrainte de 60 jours en cas de non-paiement. La mise sous séquestre de ses biens a également été réclamée.
Mont Carmel NDEO