En République démocratique du Congo, la Chambre Basse du Parlement est à 48 heures de tourner définitivement la page Kamerhe et Inamizi, respectivement président et rapporteur adjoint démissionnaires.
Si pour l’Union sacrée de la Nation, Aimé Boji, figure bien connue de différents gouvernement s’apprête à prendre les rênes de l’Assemblée nationale, c’est pourtant le profil de Clotilde Mutita qui sort du lot. Choix porté par le groupe parlementaire Ensemble, c’est elle qui sera le porte-voix de l’opposition politique au sein d’un Bureau dominé par la majorité. Mais qui est-elle ?
Figure bien connue dans la province du Haut-Katanga, Clotilde Mutita n’est pas une parvenue dans l’arène politique congolaise.
Née le 23 septembre 1971 à Lubumbashi, elle a gravi tous les échelons avant de siéger à l’Assemblée nationale et sa brillante élection aux législatives nationales et provinciales de décembre 2023 n’est qu’une partie visible de son immense parcours politique.
Passionnée de l’éducation, Clotilde Mutita Kalunga est une enseignante de renom dans les universités et institutions supérieures catholiques où elle forme les générations futures notamment en matière de bonne gouvernance et du leadership.
Sous cette casquette, Clotilde Mutita Kalunga a consacré son action à la promotion de la bonne gouvernance, du leadership responsable et de la culture de la paix, à travers des cours et des actions de terrain.
Elle est également réputée pour sa proximité avec la population ce qui lui a valu la nomination entant que Maire adjointe de la ville stratégique de Lubumbashi où le parfum de ses œuvres, de son engagement, de son abdication et de sens du devoir continue de monter encore comme un arôme dans la conscience collective lushoise.
Passée par l’école supérieure de gouvernance économique et politique, et au bout, comme secrétaire générale administrative, Clotilde Mutita Kalunga dispose également d’une solide expérience en gestion institutionnelle et leadership organisationnel, deux atouts indispensables pour l’exercice des postes stratégiques tel que celui à pourvoir à l’Assemblée nationale.
Fort de ce parcours élogieux, elle a annoncé sa candidature au poste de rapporteur adjoint de l’Assemblée nationale, portée par le groupe parlementaire Ensemble, à l’issue d’un processus démocratique interne.
Elle s’est engagée d’œuvrer pour une Assemblée nationale « forte, crédible » au service du peuple congolais.
A l’Assemblée nationale, cette candidature est unanimement perçue comme la volonté d’une opposition républicaine, constructive et responsable, déterminée à renforcer le débat démocratique et à bâtir une chambre, véritable instrument de progrès et de confiance nationale.
JAMES KABWE






























































