Le ton se durcit contre le général-major Sylvain Ekenge Efomi. Deux jours après l’officialisation de sa suspension de ses fonctions de porte-parole des Forces armées de la RDC (FARDC), le général-major Sylvain Ekenge est attendu au Conseil national de sécurité (CNS).
Plusieurs sources dont des sécurocrates ont confirmé cette information sans préciser la date de cette audition qui fait suite aux propos controversés de cet officier supérieur.
Nommé par ordonnance présidentielle, commandant du Service de communication et d’information des forces armées (SCIFA) en date du 18 octobre 2022, Sylvain Ekenge, qui était le porte-parole du gouvernement militaire de la province du Nord-Kivu, avant de prendre ses fonctions de porte-parole titulaire de l’armée en remplacement au général Léon Richard Kasonga nommé CEMG adjoint des FARDC.
Le haut-commandement des FARDC lui reproche d’avoir tenu des propos « incompatibles avec les valeurs républicaines et les missions constitutionnelles dévolues à l’armée nationale ».
Le Chef d’État-major général, le lieutenant général Jules Banza Mwilambwe a également indiqué que les propos controversés ne reflètent pas la position officielle du Président Félix Tshisekedi, Commandant Suprême des FARDC, ni celle du gouvernement.
Lors de son intervention sur la chaîne nationale, le porte-parole des FARDC a évoqué une stratégie du Rwanda visant à infiltrer les institutions congolaises par le biais de mariages avec des femmes d’origine tutsi.
Selon lui, cette méthode fait partie des stratagèmes d’espionnage du régime de Kigali visant à déstabiliser la RDC à l’interne.
Mont Carmel NDEO































































