Alors que le flou persistait autour de l’organisation de l’élection du président et du rapporteur adjoint au sein du bureau de l’Assemblée nationale, postes vacants après la démission de Vital Kamerhe et Dominique Munongo, poussés par les pétitions d’un groupe des députés nationaux, une précision de taille a été faite ce mercredi 08 octobre par le président intérimaire Jean-Claude Tshilumbayi sur la position du parti présidentiel UDPS, lors d’une interview accordée à nos confrères de TopCongo.
A l’en croire, il affirme pleinement que le parti Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), en tant que première force politique de l’Union sacrée peut reprendre la présidence du bureau et personne ne s’y opposera, car il a choisi de son propre gré d’occuper le poste de premier-vice.
«Logiquement selon notre fonctionnement de l’Union sacrée, ce serait logique que ce soit moi le président de l’Assemblée nationale par ce que je représente la majorité, mais nous avons plutôt choisi d’occupé la vice-présidence de la même manière nous pouvons décider aujourd’hui d’occuper la présidence nous n’aurons offensé personne, et nous sommes en train d’examiner toute ces questions » s’est-il exprimé
Alors qu’il avait manifesté un désistement, le professeur Jean-Claude Tshilumbayi s’est montrer plus que déterminer à prendre le règne de ce poste car il y prend goût, de l’autre côté, le deuxième vice-président Christophe Mbosso continue d’affuter ses armes pour récupérer mordicus ce poste. Alors que, le regroupement politique AA/UNC de Vital Kamerhe se dit légitime de prendre à nouveau la tête de l’Assemblée nationale car il constitue la deuxième force politique au sein de la chambre basse.
A ce stade, une nouvelle crise s’annonce autour de l’élection des postes vacants au sein du bureau de l’Assemblée nationale, car l’union sacrée (plateforme politique présidentielle) semble être en désaccord.
JAMES KABWE