Les forces politiques et alliées de l’UDPS/Tshisekedi lancent solennellement la pétition collective portant sur la collecte de signatures favorables à la révision constitutionnelle à travers tout le territoire national, au cours d’une déclaration faite ce mardi 5 novembre 2024.
Selon le coordonnateur de cette structure, ELYSE BOKUMWANA, la démarche s’inscrit dans le but d’aboutir à une constitution révisée qui s’adapte au vécu quotidien des Congolais et rend les institutions politiques plus stables et fortes.
« À cet effet, les Forces Politiques Alliées de l’UDPS/TSHISEKEDI dans son rôle de Premier Regroupement Historique Allié à l’UDPS, lance Solennellement la pétition collective portant collecte des signatures favorables à la Révision constitutionnelle à Travers tout le territoire National, et ce, conformément à l’article 218 de la Constitution », a déclaré ELYSE BOKUMWANA.
Et d’ajouter :
« En application de l’article 5 de la constitution du 18 février 2006 qui dispose ; la souveraineté nationale appartient au peuple. Tout pouvoir émane du peuple qui l’exerce directement par voie de référendum ou d’élections et indirectement par ses représentants»
l’UDPS/TSHISEKEDI appellent l’ensemble des populations congolaises à les rejoindre dans cet idéal qui consiste à doter notre pays d’une Constitution qui répond à nos réalités sociétales ».
les FRAU déclarent que, l’actuelle Constitution post-rébellion a déjà été modifiée et taillée sur mesure par la loi n°11/002 du 20 janvier 2011 passée de manière cavalière au Parlement, en vue de restreindre davantage le mode d’accession à la magistrature suprême et de donner un coup de maître au régionalisme politique tel qu’instauré initialement.
Il va sans dire que le débat actuel relatif à sa révision et/ou à son changement ne peut aucunement être considéré comme étant tabou ou encore moins, susciter les réactions hostiles de la part de certains politiciens
Le train de vie de l’État dont la réduction effective nécessite entre autres la suppression de certaines institutions budgétivores dont le rôle ne s’est pas avéré indispensable au bon fonctionnement de l’État, à savoir le Sénat, les organes délibérants des provinces et des entités territoriales décentralisées, le Conseil Économique et Social, certaines Institutions d’appui à la démocratie comme la CENI, CSAC et tant d’autres dont il est temps d’examiner l’efficacité dans le fonctionnement de la République.
Ces derniers rappellent que certaines de ses dispositions méritent bel et bien d’être revisitées afin non seulement de les adapter aux aspirations du peuple congolais, mais aussi de rendre le fonctionnement de l’État plus souple et compétitif.
GRACE DIOMI