Dans une opération coup de poing menée mardi dans la commune de Mont-Ngafula, à l’ouest de la capitale congolaise, la direction des stupéfiants de la police judiciaire a saisi cinquante-six sacs de chanvre (cannabis), dissimulés dans un conteneur. Cette intervention, réalisée en présence des autorités urbaines de Mitendi, souligne les efforts continus des forces de l’ordre pour endiguer le trafic de substances illicites en République démocratique du Congo (RDC).
Les faits se sont déroulés lors de différentes opérations de contrôle routier et portuaire dans la zone de Mitendi, un quartier sensible de Kinshasa connu pour ses activités commerciales intenses. Selon les informations recueillies sur place, les sacs de cannabis, pesant chacun environ 50 kilogrammes, étaient camouflés au milieu d’autres marchandises dans un conteneur en provenance d’une région frontalière. La valeur estimée de cette cargaison sur le marché noir pourrait atteindre plusieurs millions de francs congolais, alimentant les réseaux de distribution urbaine et internationale.
Barnabé Kumara, représentant de la commune de Mont-Ngafula, a salué l’opération lors d’une déclaration officielle : « Je salue l’efficacité des forces de l’ordre qui ont réussi à mettre la main sur cette importante cargaison de chanvre, un produit de la mort. J’encourage la poursuite des opérations de traque contre tous les trafiquants de substances prohibées sur toute l’étendue de la ville, conformément aux lois de la République. » Cette prise intervient dans un contexte où la RDC fait face à une recrudescence du trafic de drogue, exacerbée par sa position géographique stratégique en Afrique centrale.
Les autorités judiciaires n’ont pas encore révélé l’identité des suspects impliqués, mais une enquête est en cours pour remonter la chaîne d’approvisionnement. Cette saisie s’inscrit dans le cadre des efforts gouvernementaux pour renforcer la lutte contre la criminalité organisée, avec des partenariats internationaux comme ceux avec l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC).
La police judiciaire promet de poursuivre ses actions dissuasives, tandis que les autorités communales appellent la population à collaborer en signalant toute activité suspecte. Cette opération rappelle l’importance de la vigilance dans une ville en pleine expansion économique, où le trafic illicite menace le développement durable.
HERVÉ KABWATILA































































