Le député provincial Steve Mulumba a initié une question orale avec débat adressée au ministre provincial des Transports et Mobilité urbaine de la ville de Kinshasa, Bob Amiso, ce vendredi 30 mai 2025, sur la résurgence des tracasseries routières ainsi que sur la montée en puissance des cas de répression exagérée à l’encontre des conducteurs de taxi-motos.
Dans sa démarche, l’élu de la circonscription électorale de Lemba souhaite permettre à la représentation provinciale de s’imprégner du fonctionnement du gouvernement provincial de Kinshasa, à travers le ministère des Transports, en ce qui concerne le problème désastreux dans ce secteur.
» Monsieur le Ministre, il est constaté dans la capitale congolaise la résurgence des tracasseries routières ainsi que la montée en puissance des cas de répression exagérée sur les conducteurs de taxi-motos. Les agents de votre ministère, qui sont affectés à travers la ville de Kinshasa pour le contrôle, constituent l’une des causes du désordre, de l’incivisme, voire de l’insécurité qui prévalent désormais sur la chaussée. Il en est de même pour les camions-remorques, gros camions de livraison de matériaux de construction, voire ceux destinés aux vidanges des fosses septiques », a dit le député provincial Steve Mulumba, l’initiateur de la question.
Lors de sa prise de parole, l’initiateur a également posé plusieurs questions au ministre, notamment :
- Existe-t-il un Edit ou un Arrêté règlementant ce secteur ?
- Pourquoi les chauffeurs taxis n’affichent plus les itinéraires et le prix
de la course n’est pas respecté pour les tronçons officiels ? - Pourquoi ne roulent-ils pas dans le respect des normes routières c’est à dire le port de casque, le respect du code de la route, le nombre des passagers à bord et les marchandises transportées ?
- Qu’est ce qui est à la base du retour en circulation libre des taxis motos et tricycles dans la commune de la Gombe, roulant de manière incivique, quasiment en violation du code de la route en violation des mesures d’interdiction prise par l’autorité urbaine ?
- Pourriez-vous dire aux représentants des Kinois combien des motocyclistes que compte la ville de Kinshasa, sont-ils identifiés, si oui, pouvez-vous nous dire comment sont-ils organisés et existe-t-il une base des données répertoriant tous ces motocyclistes ?
- Quid sur la vignette exercice 2024, 2025 ?
- Pourriez-vous nous expliquer comment les agents de votre ministère sont recrutés, formés, équipés, motivés et déployés pour exercer ce travail ?
- Quelle est à ce jour la relation qui existe entre votre ministère et la division urbaine de transport et combien d’agents compte à ce jour votre ministère ?
- De quel acte légal se servent-ils pour infliger les amandes aux conducteurs des taxis, des taxis motos et tricycles? sur base de quelles
dispositions légales, peut-on percevoir sans audition sur PV ni quittance, des amendes allant de 50.000 FC à 100.000 FC sur les conducteurs des tricycles qui portent les babouches? En quoi le port des babouches peut-il constituer une infraction?
10.Pourriez-vous présenter aux élus des kinois le numéro de compte de la ville de Kinshasa où sont logés les fonds issus des amandes perçues
par vos agents chaque jour parce que, selon nos investigations certains d’entre eux nous ont affirmé qu’ils versent ces sommes à la maison communale ?
- Existent-ils des textes réglementant la circulation de ces gros engins? Si oui, permettent-ils à ces camions ci-haut cités de circuler pendant la journée ?
12.Qu’est ce qui justifie le stationnement et parking de ces camions pendant la nuit sur toutes les voies publiques et les trottoirs empêchant ainsi la circulation et rendant les routes dangereuses?
- Pourquoi ces camions ne respectent-ils pas la vitesse requise en référence au code de la route et pourquoi ces bavures restent-elles impunies?
14.Quelles sont les mesures environnementales prises en l’endroit de de ces gros engins sur les routes de Kinshasa car nous avons constaté que
certains émettent de manière excessive de gaz, d’autres roulent sans couvrir leur cargaison laissant parfois tomber derrière eux: Sable immondices, matières fécales?
15.Existe-t-il en ces moments des partenaires qui accompagnent la ville dans votre secteur ? si oui, veuillez en transmettre la liste à l’Assemblée provinciale de Kinshasa.
- Quid du projet Metrokin et Transkin?
17.Pourriez-vous nous dire les différentes sommes perçues comme amendes dans votre secteur sont-elles tracées? Nous disons aussi comment sont-elles canalisées vers le trésor urbain ? Dans sa 18e question, il a posé la question de savoir quelles sont, depuis votre arrivée à la tête de ce ministère, les performances réalisées en termes de recettes.
GRACE DIOMI