Après plusieurs réactions suscitées par la décision du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication (CSAC) d’interdire la médiatisation des activités du Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD), ainsi que de ses membres et de Joseph Kabila, le président de cette institution, Christian Bosembe, a été invité à la radio onusienne mercredi 4 juin 2025 pour éclaircir les raisons de cette décision.
« Nous n’avons pas interdit de citer le nom de Kabila. Ce que nous avons interdit, c’est l’apologie du crime. Il ne faut pas tomber dans les pièges de ceux qui veulent manipuler cette information », a déclaré Christian Bosembe. Ses propos visent à dissiper les malentendus qui entourent la décision du CSAC, souvent perçue comme une atteinte à la liberté d’expression.
Le CSAC, en tant qu’institution chargée de réguler les médias en RDC, a pour mission de garantir un environnement médiatique sain et responsable. La décision d’interdiction, selon Bosembe, s’inscrit dans un cadre de protection contre la diffusion de contenus jugés nuisibles à la paix et à la sécurité publique.
Cette annonce a provoqué des réactions variées au sein de la population et des acteurs politiques. Certains y voient une tentative de museler l’opposition, tandis que d’autres soutiennent la nécessité de réguler les discours qui pourraient inciter à la violence ou à la division.
Alors que la situation continue d’évoluer, le CSAC reste ferme sur sa position, affirmant que la régulation des médias est essentielle pour maintenir l’ordre public et promouvoir un discours responsable.
HERVÉ KABWATILA