La situation reste tendue dans la ville de Dars es salam capitale de la Tanzanie et partout au pays, trois jours après les élections présidentielle et parlementaire, la société civile et l’opposition évoque un bilan extrêmement lourd de près de 700 morts depuis le début des violences.
Pour l’instant, aucun chiffre officiel n’a été communiqué sur le nombre de victimes, mais des sources au gouvernement et dans la diplomatie font part de plusieurs centaines de morts à travers tout le pays depuis le début des manifestations.
« Au moment où nous parlons, le nombre de morts à Dar es Salaam est d’environ 350 et il y en a plus de 200 à Mwanza » a affirmé à l’AFP le porte-parole du parti d’opposition Chadema, John Kitoka.
Il a été aussi observé un « blackout numérique » après la coupure d’internet décidée par les autorités plongeant ainsi le pays dans un chaos sans précédent, un accès quasi impossible aux informations, afin de contenir les manifestants.
Ce vendredi 31 octobre, sur les grands axes, la présence militaire est forte, après deux jours de confinement la population fait face à l’épuisement des réserves d’eau et de nourriture alors que les quelques supermarchés ouverts, le paiement se fait obligatoirement en espèces, il est impossible d’utiliser une carte bleue à cause de la coupure d’internet.
A noter que, le mouvement de contestation contre la présidente Samia Suluhu Hassan continue au quartier Tabata, à l’ouest de la ville et à travers le pays,
JAMES KABWE
































































