Le budget de la province de la Tshopo pour l’exercice 2026 revu à la hausse par les députés provinciaux chiffré désormais à plus de 427 milliards de francs congolais, après un examen approfondi lors de la séance plénière du lundi 15 décembre dernier a été adopté à l’unanimité.
Initialement évalué à 420,4 milliards FC par le gouvernement provincial, ce budget a été revu à la hausse par la représentation provinciale, traduisant leur volonté de renforcer les capacités financières de la province.
Selon le rapport présenté par Stavros Ngumbu Olipe, rapporteur de la commission spéciale chargée de l’analyse du projet d’édit budgétaire, des recettes additionnelles de près de 6,8 milliards FC ont été identifiées, soit une augmentation globale de 1,6 %, portant le budget à 427.211.698.926 FC.
Cette réévaluation repose principalement sur la majoration de 14 actes générateurs de recettes, notamment dans les secteurs du transport, des infrastructures et de l’exploitation minière. Les frais de pesage au pont-bascule et le péage sur la route nationale ont ainsi presque doublé, passant de 405 millions FC à plus de 811 millions FC. La taxe liée à l’autorisation de transport ou de transfert des minerais a connu une progression significative, atteignant 438 millions FC, contre un peu plus de 1,3 million FC auparavant.
D’autres ajustements notables concernent le permis de construire, dont la taxe a été portée à 321 millions FC, ainsi que la taxe statistique d’embarquement local, désormais évaluée à 730 millions FC, contre 146 millions FC précédemment.
En parallèle, la commission a procédé à la révision à la baisse de quatre actes, jugés surestimés. C’est le cas notamment du produit de la vente du bulletin provincial des finances, du droit de location des complexes sportifs appartenant à la province, ou encore de certaines taxes liées aux activités agro-industrielles et artistiques.
Pour les élus provinciaux, cette augmentation budgétaire doit permettre à la Tshopo de mieux répondre à ses priorités de développement, notamment dans les secteurs clés que sont les infrastructures, la santé, l’éducation et l’amélioration des services publics. Ils estiment que la nouvelle enveloppe offre une marge de manœuvre plus réaliste pour faire face aux attentes sociales croissantes de la population.
Après la présentation du rapport, le président de l’Assemblée provinciale, Mateus Kanga Londimo, a soumis le document au vote. Le budget 2026 a été adopté à l’unanimité par 15 députés sur 17, avant l’examen et l’adoption, article par article, du projet d’édit portant budget de la province, lecture faite par le rapporteur Paul Lokesa Bomboli.
Junior Mp































































