Du 3 au 5 décembre, le site du Stade Tata Raphaël a abrité le « Village des Opportunités », un événement destiné à connecter les jeunes entrepreneurs congolais avec des investisseurs potentiels et ou bailleurs de fonds.
Bien que cet événement ait été salué comme une plateforme pour la jeunesse, les retours des participants montrent un éventail de réactions allant de l’enthousiasme à la déception.
Les trois jours de formations et d’ateliers pratiques animés par des institutions telles que l’ANADEC et l’INPP, ont permis à de nombreux jeunes de bénéficier de conseils pratiques. Cependant, certaines voix s’élèvent pour critiquer l’événement.
Des jeunes regrettent que le Village des Opportunités ait pris des allures de simple exposition, davantage axée sur la présentation de produits que sur l’accompagnement concret des jeunes vers l’emploi.
A la portée de sortie, un participant déçu affirme que l’événement n’a pas répondu à ses attentes.
« Toutes les entreprises étaient là pour présenter et vendre leurs produits ou pour enregistrer de nouveaux clients. Rien de concret », a-t-il déclaré à la sortie.
Malgré ces critiques, d’autres participants voient cette initiative comme une véritable opportunité de connexion.
Shammah Nkoka, étudiant en géographie à l’Université Pédagogique Nationale, décrit l’événement comme une plateforme de réseautage.
« Je dirais que c’est une activité de très grande ampleur parce qu’elle a réuni plusieurs jeunes issus de la RDC. J’ai rencontré des jeunes qui sont venus de Mbuji-Mayi, de l’Equateur avec qui nous avions été en réseautage, mais aussi ce village d’opportunités comme on l’a dit, met à notre disposition, nous les jeunes des opportunités à saisir pour commencer une entreprise », a expliqué cet étudiant qui rêve de créer son entreprise afin de contribuer à la lutte contre le changement climatique.
Pour lui, la collaboration est un atout dispensable à la réussite de ses futurs projets. Il a souligné les avantages d’avoir eu accès à des agences comme l’ANADEC et l’ONEM, où il a même pu obtenir une carte de demandeur d’emploi.
« La première et la grande opportunité pour moi, c’est le réseautage. Parce que je me dis que tout ce que je ferai dans l’avenir demandera à ce que ceux qui m’entourent puissent connaître la chose, puissent la critiquer et me soutenir. Cela va nécessiter que je puisse avoir un réseau pour m’accompagner dans ma vision et non seulement le réseautage, mais aussi la prise de contact avec les agences, par exemple l’ANADEC, le FPI… Ce sont vraiment des opportunités que j’ai saisies durant cette activité »,
a-t-il ajouté.
En dépit des polémiques entourant l’organisation, le Village des Opportunités a été un carrefour pour les jeunes en quête de nouvelles perspectives. Des banques telles que Equity BDCD, Rawbank y ont présenté leurs programmes pour les jeunes avant de procéder à la collecte des CV pour le stage professionnel.
À l’issue de l’événement, 20 projets se sont distingués et bénéficieront d’un financement gouvernemental à travers le ministère de la Jeunesse.
Mont Carmel NDEO






























































