Le ministre de la communication Patrick Muyaya et la porte-parole du Président de la République, Tina Salama ont fait le point en ma marge du sommet de l’entérinement de l’accord de paix entre la République démocratique du Congo et le Rwanda pour le retour intégral de la paix dans la partie orientale de la RDC.
Pour Patrick Muyaya, la RDC veut d’une paix durable, d’une paix définitive c’est ce qui explique ce déplacement du président de la République et cette grande délégation gouvernement et des hautes personnalités du pays.
« Nous savons qu’il y a encore ce que nous disions au début de cet exercice, des problèmes sécuritaires ou des attaques sur des populations civiles sur le terrain. Cela fera l’objet évidemment des discussions que le président de la République aura avec le président Trump demain. L’idée pour nous, c’est d’être sûr que nous avons contribué à la résolution du problème de l’Est » à indiquer Patrick Muyaya
Pour Muyaya, Washington est la résolution du problème du père (Rwanda) et Doha est pour le fils (M23/AFC) et compte sur la bonne volonté de chaque partie au processus pour la restauration définitive de la paix à l’Est de la RDC.
De son côté, la porte-parole du président de la République, Tina SALAMA, a précisé que contrairement aux propos de l’opinion sur la non- ratification de l’accord avant son enterinement, celui-ci a suivi la procédure prévue par la Constitution de la RDC, notamment d’informer l’Assemblée nationale et c’est ce qui a été fait.
À l’en croire, les accords ne sont pas la vente des minerais aux Américains, la souveraineté sur les ressources reste entièrement congolaise.
« Ce n’est pas la paix contre les minerais, comme cela a été dit. C’est la sécurisation des minerais pour priver la guerre de financement. Ce n’est pas un protectorat déguisé. Les mécanismes sont conjoints, équilibrés et encadrés juridiquement. Et enfin, ce n’est pas un partage de territoires ou des parcs nationaux. Les Virungas, par exemple, restent pleinement congolais, sans condition ni exception. » s’est-elle prononcée
En définitive, l’accord de paix vise à mettre fin au cycle de violences, à restaurer la souveraineté du pays ainsi qu’à arrêter le financement de la guerre
JAMES KABWE






























































