A travers une correspondance publiée ce vendredi 30 juin 2023 à l’occasion du 63eme anniversaire de l’indépendance du pays, le président du parti Ensemble pour la République Moïse Katumbi, exige la libération des prisonniers politiques notamment Salomon Kalonda, Mike Mukebayi, Franck Diongo, Jean-Marc Kabund, et tant d’autres.
S’agissant de la situation sécuritaire, cet opposant congolais appelle également le M23 et tous les jeunes gens embrigadés de gré ou de force dans les groupes armés à laisser tomber les armes, car selon lui, la solution à leurs problèmes quelle qu’en soit la nature n’est pas dans la violence et la mort qu’ils sèment partout dans le pays.
« J’appelle le M23 et tous les jeunes gens embrigadés de gré ou de force dans les groupes armés à laisser tomber les armes. La solution à leurs problèmes quelle qu’en soit la nature n’est pas dans la violence et la mort qu’ils sèment partout dans le pays. Le dialogue dans le respect de la Constitution et des lois de notre pays demeure la seule et unique voie pour retrouver le chemin du Vivre Ensemble et l’espoir d’une vie meilleure pour tous » renseigne le document.
Et d’ajouter :
« Notre sécurité n’est en réalité menacée que par ceux qui ont peur des élections et qui cherchent par tous les moyens à éviter la sanction du peuple congolais. Renouer avec l’arbitraire qui est devenu une troisième guerre imposée au peuple congolais, ‘est tout simplement renoncer à l’avenir et lui tourner le dos C’est la raison pour laquelle, j’appelle nos dirigeants à faire preuve de raison et de sagesse. Rien ne justifie que les opposants politiques, les activistes de la société civile, les journalistes, les avocats soient tabassés, arrêtés et jetés en prison. Salomon Kalonda, Mike Mukebayi, Franck Diongo, Jean-Marc Kabund, et tant d’autres doivent être libres. Les menaces et les insultes contre les autorités religieuses, les chefs de file de l’opposition, les défenseurs des droits de l’homme doivent cesser. Le recours à des milices politiques ne concourt pas à l’apaisement du climat politique. Nous sommes et restons des adversaires et pas des ennemis, car il y a une vie après la politique » Peut-lire dans cette correspondance du Parti Ensemble pour la République.
BLAISE BAYOMBO