A l’occasion de la journée mondiale de lutte contre le syndrome d’Immuno Déficience Acquise (SIDA) commémorée le 1er décembre de chaque année, le secrétaire général de l’ONU António Guterres s’est exprimé sur la disparition des personnes qui meurt chaque minute à travers le monde entier d’après le rapport de l’Organisation Mondiale de la Santé.
Selon le secrétaire général de l’ONU António Guterres a laissé entendre le 30 novembre dernier, malgré des remarquables progrès enregistrés dans la lutte contre cette pandémie le danger reste toujours permanant au monde.
« Aujourd’hui encore, chaque minute, une personne meurt du Sida. Nous pouvons et nous devons mettre fin à la menace qu’il fait peser sur la santé publique d’ici à 2030. Pour atteindre cet objectif, il faut mettre en application le thème de cette année, confier le leadership aux communautés », a déclaré António Guterres, dans le cadre de la Journée mondiale de lutte contre le Sida, commémorée le 1er décembre de chaque année.
Et d’ajouter :
« Les décès liés au Sida ont chuté de près de 70 % depuis 2004, année la plus meurtrière. Et le nombre de nouvelles infections à VIH est au plus bas depuis les années 1980. C’est en soutenant celles et ceux qui sont en première ligne que nous gagnerons la lutte contre le Sida. Le leadership des communautés doit donc être au cœur de tous les plans, programmes et budgets et de toutes les activités de suivi en lien avec le VIH. Nous devons également lever les obstacles à ce leadership et faire en sorte que les groupes locaux de la société civile puissent avancer dans leur travail essentiel », a-t-il soutenu.
Et d’insisté que :
« Plus que tout, nous avons besoin de financements. La lutte contre le sida dans les pays à faible revenu et à revenu intermédiaire souffre d’un déficit de 8 milliards de dollars par an. Le sida n’est pas invincible. Finissons le travail : aidons les communautés à mettre fin à ce fléau dans leurs quartiers, dans leurs pays et dans le monde entier ». », a-t-il encore dit.
Il faut noter que, pour le secrétaire général de l’ONU António Guterres, il faut notamment accroître le financement des programmes locaux menés par des personnes vivant avec le VIH ainsi que celui des initiatives de prévention conduites par les communautés.
Hervé Kabwatila