La représentante du secrétaire général de l’ONU Bintou Keita et le Vice-Premier ministre des affaires étrangères Christophe Lutundula ont tenu ce samedi 13 janvier 2024 une conférence de presse conjointe sur le désengagement des forces de la MONUSCO en RDC.
Pour Christophe Lutundula, « Les efforts en interne se poursuivent pour renforcer la force de frappe des forces de sécurité. Il faut aussi noter la mobilisation de tous les Congolais. Ce n’est pas pour rien qu’on a parlé d’un retrait progressif et l’évaluation qui est faite »
Et d’ajouter :
« Le retrait de la MONUSCO n’est pas égal à la fin de la guerre ou bien à la fin de la crise. Le retrait de la MONUSCO n’est pas la fin du combat que le peuple congolais mène pour jouir de tous les droits attachés à son patrimoine. A tous les Congolais, nous devons continuer à nous battre ».
Et de son côté , Bintou Keita a précisé que les agences des nations-unies resteront présentes et mobilisées auprès du peuple congolais tout en ajoutant que dans le cadre de désengagement, Il y a un groupe de travail qui réfléchit sur les infrastructures que les Forces de sécurité nationales souhaitent reprendre.
Et de marteler également que dans le cadre de ce retrait du Sud-Kivu, 14 bases de la MONUSCO seront remises au Gouvernement. La deuxième phase prévoit un retrait de la MONUSCO du Nord-Kivu au second semestre 2024, à l’issue de l’évaluation de la première phase, tel que prescrit par le Conseil de Sécurité des Nations Unies et conformément au plan de désengagement.