La Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations-Unies en République démocratique du Congo, Bintou Keita, condamne avec la dernière énergie l’attaque meurtrière perpétrée par le M23 aux sites des déplacés de Mugunga dans la ville de Goma au Nord-Kivu.
La Cheffe de la MONUSCO dénonce cette escalade de violence aveugle contre les innocents dans le Nord-Kivu et rappelle à toutes les parties au conflit leurs obligations, en vertu du droit international, de protéger et préserver la vie des populations civiles en toutes circonstances.
« La Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations-Unies en République démocratique du Congo et Cheffe de la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO), Madame Bintou Keita, condamne dans les termes les plus forts le bombardement de sites de déplacés à Lac-Vert et Mugunga (13-15 Km de Goma/Nord Kivu) ce vendredi. Ces attaques ont coûté la vie à plusieurs civils dont au moins six enfants et blessé de nombreux autres » a écrit la diplomate onusienne.
Et de renchérir :
« La Cheffe de la MONUSCO présente ses condoléances aux familles des victimes et souhaite un prompt rétablissement aux blessés. Mme Bintou Keita dénonce cette escalade de violence aveugle contre les civils dans le Nord-Kivu et rappelle à toutes les parties au conflit leurs obligations, en vertu du droit international, de protéger et préserver la vie des populations civiles en toutes circonstances » renseigne la source.
La Représentante spéciale du Secrétaire général de l’ONU appelle les autorités congolaises à prendre toutes les mesures nécessaires pour traduire en justice les auteurs de ces actes odieux qui sont une violation flagrante des droits de l’homme et du droit international humanitaire et, peuvent constituer un crime de guerre.
« La Représentante spéciale appelle les autorités congolaises à prendre toutes les mesures nécessaires pour traduire en justice les auteurs de ces actes odieux qui sont une violation flagrante des droits de l’homme et du droit international humanitaire et, peuvent constituer un crime de guerre. Elle appelle également les parties aux conflits à garantir le caractère civil de l’ensemble des sites de personnes déplacées et à prendre les mesures idoines afin de réduire les risques pesant sur la protection des civils et de maintenir l’accès humanitaire. Je réitère l’appel lancé par le Secrétaire général à tous les groupes armés pour une cessation immédiate des hostilités, à déposer les armes sans conditions, et à adhérer au Programme de désarmement, démobilisation, relèvement communautaire et stabilisation (P-DDRCS) » a déclaré la cheffe de la MUNUSCO.
Cette dernière a réaffirmé à cette occasion, l’engagement indéfectible de la MONUSCO à soutenir les efforts visant à instaurer la paix, la sécurité et la stabilité en République démocratique du Congo.
BLAISE BAYOMBO