Il s’observe depuis un temps dans la ville de Kinshasa, la recrudescence de phénomène dit demi-terrain chez les automobilistes dans presque tous les coins et recoins de la capitale, une situation qui s’est empirée suite la mesure prise par le vice-Premier ministre de l’Intérieur, Peter Kazadi, portant interdiction des taxis motos de circuler dans la commune de la Gombe.
Ce phénomène est beaucoup plus visible au centre-ville de la capitale Kinshasa comme le rond point Huileries, où la population se bouscule jusqu’à la dernière énergie pour arriver à leur destination.
Interrogé à ce sujet par nos reporters, un congolais habitant le centre-ville de Kinshasa estime qu’il faut revoir cette mesure prise par le Vice-premier ministre en charge de l’intérieur, sécurité et affaires coutumières car selon lui, c’est cette décision d’interdire les motos de circuler à Gombe, qui est à la basse de la situation actuelle.
«Nous traversons un moment très difficile surtout au niveau du centre-ville avec ce phénomène demi-terrain, depuis que le vice-premier ministre en charge de l’intérieur a décidé que les taxi-motos ne circulent plus dans la commune de la Gombe pour des raisons qui apparaissent compliquées pour nous, alors nous demandons autorités de revoir cette décision. Déjà la vie est chère à Kinshasa, nous sommes parfois obligés de dépenser une grande partie de votre argent uniquement pour le transport. Vivre au Congo-Kinshasa n’est pas une chose facile. C’est pour cette raison vous voyez certaines personnes se mettent en colère sur certains arrêts de bus » Se plaint un kinois.
À noter que l’hôtel de ville de Kinshasa sous la gouvernance de Gentitiny Ngobila Mbaka, avait rendu public il y a peu, la grille tarifaire fixant le prix de la course en fonction des itinéraires que chaque chauffeur va emprunter.