Dans son intervention lors de la cérémonie d’ouverture de la 20ème réunion des Parties du Partenariat pour les Forêts du Bassin du Congo (PFBC) qui a eu lieu lundi 04 juin 2024 à Kinshasa, la ministre d’Etat en charge de l’Environnement Eve Bazaiba a mis un accent particulier sur une gestion intégrée des forêts.
La patronne de l’environnement en RDC a laissé entendre que, cette gestion intégrée des forêts du bassin du Congo permettra de promouvoir un Développement Durable des Ressources Naturelles dans la Région d’Afrique.
« Le bassin du Congo étant un espace géographique clair et bien défini, nous encourageons une gestion intégrée des Forêts, et à cela s’ajoute des tourbières, des forêts des Mangroves, y compris la biodiversité et des forêts de Miombo que la RDC partage avec les pays de l’Afrique Australe. Cependant, nous devons concilier le besoin de l’oxygène et le besoin du pain, qui représentent la survie de nos populations qui vivent dans la forêt et des forêts. C’est-à-dire que les forêts constituent leur garde-manger, leur santé, leur pharmacie, bref leur vécu quotidien. Le respect des Conventions internationales et la protection des écosystèmes doivent être les outils de paix et de sécurité humaine imposables à tous. Je voudrai ici, attirer l’attention du monde sur le fait que les intérêts économiques ne devraient pas nuire à la préservation de l’environnement» a déclaré Eve Bazaïba, ministre d’Etat, en charge de l’Environnement.
Pour Christophe Guilhou de la République française qui est l’un des Co-facilitateurs de ces assises, les enjeux pour la préservation des forêts sont immenses et nécessitent une mobilisation collective.
« Nous apprécions les forêts de bassin du Congo pour leur extraordinaire biodiversité, pour le rôle social et économique ou encore le rôle clé dans la lutte contre le changement climatique. Cela nous oblige d’aller en avant en amplifiant notre action et mieux faire connaître la valeur des forêts tropicales de la région aux échelles locales, nationales et internationales. Nous avons longtemps parlé du changement climatique, mais on pensait que c’était de la théorie, mais maintenant, dans tous les pays, nous vivons les effets du changement climatique. Cela signifie que nos interventions ne sont pas à la hauteur de défis que nous avons. C’est celle-là, la grande question à laquelle nous sommes appelés à trouver des solutions » a-t-il poursuivi.
Il sied de noter que, plus de 500 personnes venues de plusieurs pays africains et de l’Europe sous la Co-facilitation française et gabonaise, participent à cet atelier qui va se clôturer ce mercredi 05 juin 2024.
HERVE KABWATILA