Le phénomène Kidnapping a non seulement endeuillé Kinshasa capitale de la République Démocratique du Congo (RDC), mais aussi créé la psychose dans le quotidien des kinois. Coup de maître de la police qui a mis la main sur ces criminels qui ont décidé de saboter la ville avec des exactions inhumaines depuis quelques temps.
Au regard de cette situation grave, la population appelle les autorités à pérenniser les mesures prises pour éradiquer totalement ce fléau dans la ville province de Kinshasa et surtout à cette période ou le pays tend vers la tenue des élections d’autant puisque les gens disparaissent et meurt en cascade.
« Nous souhaitons que les autorités de la ville de Kinshasa puissent multiplier les stratégies au-delà de ce qu’elles ont mise en place afin de traquer les criminels qui tuent la population kinoise depuis quelques temps, car nous ne savons plus quoi faire. Beaucoup d’inquiétude lorsque nous sortons voir même quand nous envoyons nos enfants ailleurs, nous commençons juste pour avoir envoyé les enfants. Alors de telles choses ça ne nous permet pas de travailler normalement et réfléchir. La peur nous envahi tout le temps. Nous sommes dans un pays ou à chaque période des grands évènements il y a toujours quelques choses qui se passent pour perturber la vie des paisibles, donc d’ici là vous allez voir que lors que nous allons arriver vers la tenue des élections les gens vont commencer à mourir et disparaitre. » Explique cet habitant de la commune de Ndjili requis l’anonymat interrogé par un des reporteurs de Foxtime.CD sur la situation sécuritaire actuelle à Kinshasa avec le phénomène kidnapping.
Les autorités ont décidé de traquer les auteurs de nombreux enlèvements et kidnappings enregistrés depuis plusieurs semaines à Kinshasa capitale de la République Démocratique du Congo (RDC), en instaurant des patrouilles mixtes et en organisant des procès.
Face à la criminalité urbaine à Kinshasa caractérisée essentiellement par des cas d’enlèvements plusieurs stratégies ont été mises sur pied pour pouvoir éradiquer les différentes poches d’insécurité dans la capitale kinoise.
Hervé Kabwatila