Dans le cadre de son Itinérance au sein des entreprises publiques sous sa tutelle, le Ministre de l’Emploi et du Travail était à l’Office National de l’Emploi (ONEM), où il a palpé de son doigt les réalités de cet Office.
Sur place, le Ministre a réuni autour de lui tous les responsables de cet Etablissement public, pour débattre des difficultés auxquelles il est confronté à la fois dans son fonctionnement, ainsi que par rapport à la prise en charge salariale de son personnel.
Interrogé les questions débattues au cours des échanges avec le Ministre de tutelle, le Directeur Général de I’ONEM, Fanon Beya Ngombe, a reconnu devant la presse qu’effectivement, son office connait quelques difficultés à la fois d’ordre financier et structurel,
Sur le plan financier, le DG Fanon Beya à révélé que « ONEM ne fonctionnent aujourd’hui qu’avec 25% de son budget prévisionnel.
Comme d’aucuns le savent, l’unique source financement, c’est la cotisation patronale.
Malheureusement, il se fait que le système de captage des contributions patronales présentement en place à l’ONEM est en déphasage avec la réalité sur le terrain, à en croire le Directeur Général. Et donc, système c’est qui ce a complètement réduit la capacité financière de l’Office National de l’Emploi.
En second lieu, l’ONEM n’est installé aujourd’hui que dans 23 Provinces sur les 26 que compte la République Démocratique du Congo. Et, sur un effectif de 900 agents et cadres, 800 sont à Kinshasa. Pour résoudre ces deux problématiques de de l’implantation de l’ONEM sur toutes les provinces, et
l’insuffisance du personnel à l’intérieur du pays, le DG Fanon Beya pense qu’il est plus qu’urgent que le cadre organique et l’organigramme qui sont en discussion au niveau du Conseil d’Administration, soient vite envoyés à la tutelle pour validation.
Une fois ces deux outils parvenus à la Direction Générale, celle-ci se chargers de déterminer le nombre de places que l’ONEM dispose réellement, afin de dégager le surplus ou le déficit en personnel. C’est seulement après que le Comité de gestion pourra mettre en place un Plan d’essaimage qui permettra de mettre partout les agents, qui auront la tâche de recenser tous les employeurs sur les 2.450.000 km2 et de capter plus de cotisations patronales. Une autre solution trouvée par le DG Fanon Beya pour donner plus de moyens à l’ONEM, c’est de faire appliquer à la lettre la convention 80 signée et entérinée par la République Démocratique du Congo, en sa qualité de membre de l’Organisation Internationale du Travail (OIT).
C’est ce qu’il appelle le déplafonnement qui, justement, trouve son fondement dans la convention 80 qui est traité international. Et donc, ce traité ayant une suprématie sur les lois nationales, dit que toutes les entreprises publiques de l’Etat, ou l’Etat- partie lié à l’OIT droit à 2% de la contribution patronale, loin de 0,2% que l’ONEM perçoit ce jour.
En dépit de tous ces défis à relever, malgré les difficultés actuelles de l’ONEM, le DG Fanon Beya Ngombe reste détermination å doter son office des moyens conséquents, et cela passe par l’amélioration du
système de captage des cotisations patronales. patron Heureusement, la même détermination est observée chez le personnel, toujours dévoué au travail pour servir la République dans la promotion de l’emploi.
La rédaction