Il s’observe depuis plusieurs mois à Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo (RDC) la montée en puissance du phénomène kidnapping qui bat son plein dans le quotidien de la population kinoise au vu et au su de tous.*
Parlant de la gravité de la situation, il y a lieu d’affirmer sans crainte d’être contredit que Kinshasa ressemble désormais à une jungle où tout peut se faire sans autant plus que les autorités voient et ne semblent pas donner une bonne solution à ce phénomène.
C’est le moins que l’on puisse dire dans ce dossier qui fait couler encre et salive depuis le deuxième semestre de l’année en cours. Accusés d’association des malfaiteurs, extorsion, assassinat et enlèvement, les témoignages de certains prévenus donnent de la migraine sur les causes de l’insécurité devenue un partage quotidien des kinois.
Au regard de cette situation ignoble qui laisse beaucoup des kinois dans le suspens, la population de district de Tshangu dans lance l’opération justice populaire ou le constat a été fait par l’un des reporters de la rédaction de Foxtime.CD au début de cette semaine plusieurs personnes sont tuées et d’autres calcinées par la population sous les effets de la colère partant de cette affaire kidnapping dans la commune Kinseso et Matete partant des images visualisées.
Cependant, nombreux habitants de cette partie ouest de la ville province de Kinshasa ont lancés un slogan dans l’une des quatre langues nationale « lingala » qui règne sur les réseaux sociaux (okangi kidnappeur tumba ye) ce qui se traduit en français « « une fois attrapé les kidnappeurs il faut les bruler » une manière de dire qu’ils sont fatigués de voir que les autorités congolaises ne prennent pas ce chose aux sérieux alors que beaucoup des personnes disparaissent du jour au lendemain à Kinshasa.
Toujours dans le même ordre d’idée, le Tribunal de Grande Instance de Kinshasa Gombe avait prononcé la peine de mort contre la quasi-totalité de ces malfrats pour association des malfaiteurs, vol à main armée, meurtre et assassinat.
Signalons que, lors de sa participation à la première audience foraine, le procureur général près la Cour de Cassation, Firmin Mvonde Mambu, avait promis que les magistrats qui accordent des libertés provisoires moyennant argent à des malfrats qui troublent la quiétude des paisibles citoyens seront sévèrement punis.
Hervé Kabwatila