Ce lundi 27 janvier 2025, JEAN-JACQUES WONDO, un citoyen belge, a été condamné à mort par la cour militaire de Kinshasa, en République Démocratique du Congo. Accusé de tentative de coup d’État, WONDO fait partie d’un groupe de 37 personnes ayant reçu la peine capitale, suscitant des inquiétudes au sein de la communauté internationale, notamment au Parlement européen.
Contexte de la condamnation
JEAN-JACQUES WONDO a été reconnu coupable d’association de malfaiteurs et d’attentats, liés à une tentative de coup d’État survenue le 19 mai 2024 à Kinshasa. L’attaque avait visé le domicile d’un ministre et le palais de la Nation, entraînant la mort de quatre assaillants lors de l’intervention des forces de sécurité.
Réactions internationales
La diplomatie belge avait exprimé des préoccupations concernant les peines de mort, qualifiant la situation de particulièrement inquiétante. Le ministre des Affaires étrangères belge, Bernard Quintin, a affirmé que le gouvernement belge continuerait à plaider pour un procès équitable pour WONDO, conforme aux normes juridiques internationales.
Mobilisation pour WONDO
Plusieurs organisations de défense des droits humains ont dénoncé les condamnations à mort et ont appelé à la commutation des peines en prison à perpétuité. Des manifestations ont eu lieu pour réclamer la libération de WONDO, soutenues par des personnalités belges du monde académique et judiciaire.
État de santé et soins médicaux
WONDO a récemment pu être examiné par un médecin et a reçu des soins nécessaires, suite à une mobilisation de ses proches et de la communauté. Malgré ces avancées, ses soutiens restent inquiets tant que le verdict en appel n’est pas prononcé.
Conclusion
Signalons que, la condamnation de JEAN-JACQUES WONDO soulève des questions cruciales sur le respect des droits humains et l’équité des procès en République Démocratique du Congo, alors que la communauté internationale continue de suivre de près cette affaire.
HERVÉ KABWATILA