Les troupes de la Communauté́ de développement de l’Afrique australe (SADC), opérant sous le mandat de la Mission de soutien à la paix en République Démocratique du Congo (SAMIRDC), ont été́ autorisées à quitter le territoire congolais ce lundi 24 février 2025. Ce départ, qui s’est effectué́ sans la présence de caméras, a eu lieu à travers la frontière rwandaise.
Selon une source sécuritaire, environ 200 militaires de différentes nationalités, incluant des membres des Forces de défense nationale sud-africaines (SANDF) et des soldats malawites, ont quitté́ le pays. Ce départ a été́ marqué par des circonstances difficiles, avec la présence de blessés, de malades et de quelques femmes sud-africaines enceintes parmi les troupes.
La mission de la SADC en République Démocratique du Congo avait pour objectif de stabiliser la région et de soutenir les efforts de paix dans un contexte de conflits persistants. Cependant, les conditions sur le terrain ont conduit à une évaluation de la situation, entrainant cette décision de retrait.
Les autorités congolaises n’ont pas encore commenté officiellement ce départ, mais des observateurs soulignent que la situation sécuritaire dans le pays reste préoccupante. Les tensions entre différents groupes armés continuent de peser sur la stabilité́ de la région, et le retrait des troupes internationales pourrait avoir des répercussions sur les efforts de paix en cours.
Ce départ des troupes de la SADC soulève des questions sur l’avenir de la sécurité́ en République Démocratique du Congo et sur le rôle que la communauté́ internationale pourrait jouer pour soutenir le pays dans cette période délicate. Les prochaines semaines seront cruciales pour évaluer l’impact de ce retrait sur la situation sur le terrain.
Les autorités congolaises et les partenaires internationaux devront travailler ensemble pour garantir que les progrès réalisés ne soient pas compromis et que la paix et la sécurité́ soient restaurées dans cette région en proie à des conflits depuis de nombreuses années.
HERVE KABWATILA