La Cour de cassation a rendu son verdict ce lundi 24 février 2025, acquittant l’homme d’affaires MIKE KASENGA des accusations de détournement de deniers publics. Cette décision marque un tournant dans une affaire qui a suscité de vives réactions au sein de l’opinion publique et du monde politique.
MIKE KASENGA, un opérateur économique reconnu, était accusé d’avoir profité de sa position pour détourner des fonds publics. Cependant, la Cour a statué qu’il n’était pas agent de l’État et n’a pas été́ impliqué dans l’infraction de détournement. L’acquittement de KASENGA a été́ accueilli avec soulagement par ses partisans, qui ont toujours soutenu son innocence.
En revanche, l’ancien ministre du Développement rural, FRANÇOIS RUBOTA, a été́ condamné à trois ans de prison pour conflit d’intérêt. Cette décision souligne l’importance de la transparence et de l’éthique dans la gestion des affaires publiques. RUBOTA, qui a occupé́ des fonctions clés au sein du gouvernement, a été́ reconnu coupable d’avoir agi dans son propre intérêt au détriment de l’intérêt général.
Les deux affaires, bien que distinctes, mettent en lumière les enjeux de la gouvernance et de la responsabilité́ des acteurs publics et privés. Alors que l’acquittement de KASENGA pourrait être perçu comme une victoire pour le secteur privé, la condamnation de RUBOTA rappelle la nécessité́ d’une vigilance accrue face aux conflits d’intérêt.
Alors que MIKE KASENGA se prépare à reprendre ses activités commerciales, la question de l’éthique dans les affaires et la politique reste au cœur des débats. Les prochaines semaines pourraient voir des appels à des reformes visant à renforcer la transparence et à prévenir les conflits d’intérêt dans le secteur public.
La décision de la Cour de cassation, tout en acquittant KASENGA, rappelle que la justice doit être impartiale et que chaque individu, qu’il soit homme d’affaires ou homme politique, doit rendre des comptes pour ses actions.
HERVE KABWATILA